Windows & Virtualisation : le choix n°1 des projets de serveurs en entreprises
Les projets d'équipement en serveurs, sous différents OS, sont en augmentation de 29% sur les 9 premiers mois de l'année 2008. Mais visiblement, il existe des disparités sensibles sur le choix de l'OS entre les projets des entreprises du nord et du sud de la France.
Tel est le constat dressé par Comm'Back qui interroge tous les mois plus de 2 500 entreprises d'au moins 50 salariés afin de savoir quels sont leurs projets informatiques et télécoms à court et à moyen terme.
D'une manière générale, les projets de serveurs sous Unix sous en baisse et ne concernent qu'une infime minorité d'entreprises essentiellement basées dans des régions de production industrielle (Alsace, Languedoc, Nord et Rhône-Alpes).
C'est la même chose en ce qui concerne les projets OS400 qui tendent à disparaître.Les projets de clients légers, eux, restent stables mais sont toujours largement minoritaires. Ils ne représentent que 3% des projets serveurs en France. Ce n'est pas mieux du côté des projets de serveurs sous Linux dont le nombre diminue par rapport à 2007 (-16%). Et ce, au profit des projets de serveurs sous Windows qui progressent de 17% sur les 9 premiers mois de 2008 dans le sud de la France. Dans le nord, la progression est un peu moins franche, mais à l'échelon national Windows représentent tout de même 57% de l'ensemble des projets.
Les projets de virtualisation de type VMware, eux, concernent 24% de l'ensemble des projets. Et la virtualisation a un peu plus la côte dans le nord de la France que dans le sud. Les entreprises du sud sont d'ailleurs plus indécises que celles du nord. Elles sont, en effet, plus nombreuses à s'orienter vers des projets Linux ou clients légers, ce qui explique pourquoi le choix de l'OS prend davantage de temps. Dans le nord, en revanche, les entreprises tergiversent moins et optent soit pour Windows soit pour la virtualisation.
Au final, le tandem « Windows - Virtualisation » représente 81% des projets déclarés en 2008. Et même si la virtualisation ne représente aujourd'hui que 2% du marché français des serveurs, sa part devrait croître dans les années à venir et grignoter celle de Microsoft... (IT Channel)