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Publié le : 24/02/2009 12:08:18
Mise à jour le : 22/02/2009 23:26:56
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Accords croisés entre Microsoft et Red Hat dans la virtualisation


Les deux éditeurs viennent de signer un accord pour que leurs systèmes d'exploitation, Windows Server et Red Hat Enterprise Linux, soient compatibles avec leurs hyperviseurs respectifs.

Red Hat et Microsoft viennent de faire tous deux un pas en direction l'un de l'autre dans le domaine de la virtualisation. Les deux éditeurs ayant chacun un système d'exploitation pour serveur - respectivement Red Hat Enterprise Linux et Windows Server - et un hyperviseur - respectivement KVM issu du rachat récent de Qumranet et Hyper-V - viennent de signer un accord pour optimiser l'interopérabilité entre leurs solutions.

Mais gare à l'interprétation de cet accord : « celui-ci ne signifie pas que des machines virtuelles sous Red Hat Enterprise Linux vont pouvoir désormais fonctionner sur l'hyperviseur Hyper-V, car cela était déjà techniquement le cas », indique Alain Le Hegarat, responsable marketing serveurs d'infrastructure chez Microsoft.

Idem, dans le sens inverse puisque depuis la version 5 de Red Hat Enterprise Linux, l'hyperviseur Xen inclus dans cette distribution, accueille bien volontiers des machines virtuelles sous Windows.

Alors rien de nouveau sous le soleil ? Si, mais pas sous un angle fonctionnel car c'est sur la question du support et de l'optimisation que l'accord devrait porter ses fruits.
Un support technique coordonné : D'un côté, Red Hat s'engage à valider techniquement et à optimiser le fonctionnement de machines hôtes Windows Server sur ses technologies de virtualisation. Et de l'autre, Microsoft s'engage à valider techniquement et à optimiser le fonctionnement de machines hôtes Red Hat Enterprise Linux sur son hyperviseur Hyper-V.

Surtout, les clients ayant souscrit des contrats de support auprès des deux éditeurs bénéficieront du support technique coordonné pour l'exécution du système d'exploitation de l'un sur l'hyperviseur de l'autre. Selon les deux parties, ces validations réciproques permettront aux entreprises de déployer beaucoup plus sereinement des solutions virtualisées mixtes, mêlant Red Hat et Microsoft.

Et une optimisation des performances : Côté optimisation, Microsoft va fournir des composants d'intégration qui permettront à des machines hôtes sous RHEL de fonctionner sur Hyper-v avec une dégradation minimale des performances au niveau de la gestion des pilotes :

« Actuellement, Red Hat Linux s'exécute sur Hyper-v en mode émulé. Grâce à ces composants, il s'exécutera en mode paravirtualisé. Celui-ci permet d'optimiser la gestion des entrées-sorties entre les machines virtuelles et les périphériques de la machine physique », explique Alain Le Hegarat.

Ces composants d'intégration ne devraient pas être disponibles avant le deuxième semestre 2009. Du côté de Novell, à l'heure où nous écrivons ces lignes rien de semblable ne nous a été communiqué concernant l'optimisation de Windows sur les technologies de virtualisation de l'éditeur open source.

D'ailleurs, celui-ci ne précise pas non plus pour quel hyperviseur - Xen ou KVM - il prévoit de réaliser ce travail de compatibilité avec Microsoft. (Source 01 net).