Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 28/04/2009 08:42:35
Mise à jour le : 26/04/2009 12:58:05
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

Vente liée d’Internet Explorer : Microsoft reçoit le soutien de l'ACT


Juridique - Afin d’éviter le retrait d’Internet Explorer de Windows, Microsoft a obtenu le soutien de l’ACT. Ce lobby, connu pour son hostilité envers l’Open Source, s’est déjà engagé en faveur de l’éditeur dans ses procès antitrust.

Dans le dossier ouvert par la Commission européenne au sujet de la vente liée d'Internet Explorer avec Windows, Microsoft pourra compter sur un partenaire pour sa défense : l'Association for competitive technology (ACT).

Dans un communiqué, l'ACT attaque le bien fondé de la plainte déposée par Opera auprès de la Commission européenne. Selon l'association, le fait qu'Internet Explorer ne soit plus le navigateur dominant en Europe (en citant partiellement des chiffres de StatCounter) semble justifier la fin des poursuites.

Un soutien qui n'a toutefois rien de surprenant puisque ce lobby a été fondé en 1998 suite à l'action antitrust engagée aux Etats-Unis à l'encontre de Microsoft. L'ACT était également intervenue en faveur de Microsoft en Europe en 2004 dans le cadre d'une procédure pour abus de position dominante. 

Le retrait d'IE pourrait nuire aux développeurs selon l'ACT : L'ACT estime également que retirer Internet Explorer du système d'exploitation nuirait aux développeurs travaillant sur la plate-forme Windows, IE intégrant des fonctions exploitées via des API. Une sanction imposant le retrait d'IE de l'OS contraindrait les développeurs à revoir leurs applications, argumente-t-elle.

Outre le plaignant, Opera, Microsoft et son allié seront opposés dans cette affaire, à Mozilla, Google, la FSF, et depuis peu au Comité européen pour les systèmes interopérables, composé de sociétés comme IBM, Adobe, Nokia, Red Hat et Sun.

De son côté, l'ACT compte parmi ses membres des entreprises comme eBay, Oracle ou VeriSign et n'a jamais fait mystère de son hostilité à l'égard de l'Open Source. En 2006, son président, Jonathan Zuck, avait par ailleurs critiqué la Free Software Foundation (FSF) et sa décision de s'opposer aux DRM dans la licence GPLv3.
Après s'être vu accorder un délai supplémentaire, Microsoft a jusqu'au 28 avril pour répondre aux accusations de la Commission européenne. (Source ZDNet.fr).