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Publié le : 02/06/2009 08:26:26
Mise à jour le : 31/05/2009 13:38:46
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L'open source tuera Microsoft, selon un ex-employé de la firme


Keith Curtis est un ex-employé de Microsoft, qui a quitté la société en 2004 après avoir travaillé en tant que développeur sur Windows, Office, et d’autres projets concernant notamment la recherche sur Internet.

Depuis son départ, l’homme est devenu fermement convaincu de la supériorité du logiciel libre en général, et vient de publier un livre dans lequel il explique pourquoi l’open source finira par tuer Microsoft.

Dans « After the Software Wars » (Après les guerres logicielles), Curtis donne un avis très tranché sur la situation actuelle et pourquoi Microsoft ne pourra pas éternellement maintenir sa position avec son fonctionnement actuel. Nous sommes actuellement dans ce qu’il appelle « les âges sombres de l’informatique », dans lesquels la vision de l’achat d’un logiciel pour faire fonctionner le commerce prédomine.

À cause de cette vision, et quand bien même il reconnaît que Windows 7 représente une vraie amélioration, tous les produits de Microsoft sont fondamentalement déficients puisque leur code source est fermé.

Pour Curtis, il existe deux raisons principales à la future dégringolade de Microsoft :
1. La supériorité technique du code open source, dans le sens où plus il y a de personnes qui participent à un projet, plus le produit répond à un maximum de besoins
2. Le simple fait que le code soit libre, et qu’il existe différents moyens qu’un tel code remplisse les caisses d’une société sans se baser sur la vente de licences
Firefox est cité en exemple pour expliquer le succès que peut avoir un logiciel libre, en particulier quand ses auteurs se tournent clairement vers la communauté. Pour donner un autre exemple de la montée en puissance de l’open source, il cite Mac OS X, qui repose (dans les grandes lignes) sur une base libre (Darwin, de type BSD). Curtis pense en outre que si Microsoft avait fait le choix de l’open source pour Windows il y a 20 ans, des millions de développeurs participeraient à son amélioration au lieu d’entrer en compétition avec lui.

Pour le moment, on ne peut que constater que Microsoft ne correspond pas à cette vision, encore que la société a souvent montré ses capacités de défense. Rien n’interdit après tout ce type de changement, quand bien même ce serait toute la philosophie de la société qui serait à revoir.

En outre, on peut participer à un projet sans être développeur. C’est justement en effet parce que l’équipe de Windows 7 a écouté les demandes des utilisateurs que le système bénéficie actuellement d’une bien meilleure aura que Vista (en plus d’une communication savamment orchestrée).

Finalement, qui vivra verra.  (Source PCINpact).