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Publié le : 18/06/2009 10:11:20
Mise à jour le : 17/06/2009 10:06:06
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Microsoft : l'Europe non satisfaite du retrait d'IE dans Windows 7


Du choix à l'absence de choix
Depuis que Microsoft a annoncé son intention de ne pas intégrer Internet Explorer 8 dans Windows 7 sur tout le territoire de l’Union européenne, de nombreuses réactions ont été entendues.

Mozilla préférait réserver son jugement, Opera était franchement déçu, et la Commission européenne était très sceptique. Elle estime d’ailleurs maintenant que cette solution, même si elle comporte des avantages, ne va pas restaurer la concurrence entre les navigateurs.

« Même joueur joue encore » : Microsoft pensait régler la situation en enlevant Internet Explorer 8 de Windows 7, tout du moins sa partie visible puisque le moteur de rendu et certains composants de base ne peuvent pas être supprimés. Sauf que voilà : dans une optique d’augmentation de la concurrence entre les navigateurs, le fait d’enlever son propre produit ne change rien à la donne.

Pour les machines neuves, le choix incomberait aux OEM (vite, il faut négocier les contrats !), et pour ceux qui achèteraient une version boîte, mise à jour ou directement OEM... Mieux vaudrait avoir prévu son coup en ayant gardé de côté un navigateur, bien que Microsoft ait promis un moyen simplifié d'installer Internet Explorer 8.

Le fait est que la Commission aime bien l’idée dans le fond du choix par les OEM, mais il reste un problème de taille : ce n’est pas l’utilisateur qui choisit. Internet Explorer 8 ne sera peut-être plus là, mais ce n’est pas forcément le choix de l’utilisateur, et la situation est identique si on lui impose Firefox, Opera ou Chrome.

Alors que faire ? Tout simplement revenir à la solution qui semble la plus élégante pour la Commission : un écran, après l’installation du système ou au premier démarrage de la machine, pour proposer de choisir son navigateur.
Comment donner le choix ? : Comment fonctionnerait donc un tel système ?

En fait, ce ne serait pas la première fois que Microsoft modifierait son produit pour refléter la pression subie par les différentes instances d la justice dans le monde.

Avec le Service Pack 1 de Windows XP par exemple était apparu un panneau permettant de paramétrer les applications par défaut. Avec Internet Explorer 8, la première connexion demandait de choisir le moteur de recherche par défaut. Ici, le principe serait le même : une fenêtre se présente à l’utilisateur et lui demande quel navigateur il peut choisir.

La faisabilité technique de la chose n’est pas vraiment un problème. Quand bien même Microsoft se défend de cette solution en arguant qu’elle est complexe à mettre en place, elle reste bien plus simple à mettre en place que les programmes par défaut avec le SP1 de Windows XP.

En fait, Microsoft n’aurait même pas besoin dans le fond d’intégrer les navigateurs, puisqu’il faut simplement laisser le choix : une fenêtre, avec une liste, et des liens déclenchant le téléchargement et l’installation du navigateur choisi.

Autre exemple : la solution pourrait également prendre place dans l'Action Center, qui avertit déjà qu'aucun antivirus n'est présent.

La solution par le vide ne plaît pas : Aussi, la Commission européenne « note avec intérêt l’annonce de Microsoft sur ses plans pour Windows 7, et en particulier l’apparence séparation d’Internet Explorer de Windows dans la zone européenne. [...] En termes de solution, si la Commission européenne devait reconnaître que Microsoft a abusé [de sa position dominante], elle suggère que les utilisateurs se voient proposer un choix de navigateurs, et pas que Windows soit vendu sans navigateur du tout »

On voit donc clairement ce que souhaite la Commission, mais il reste plusieurs questions en suspend, dont la principale : quand la Commission va-t-elle statuer sur cet abus de position dominante ? Le temps est désormais le facteur principal, car le lancement mondial de Windows 7 est prévu pour le 22 octobre, et Microsoft aura besoin d’intégrer la solution retenue, quelle qu’elle soit.

Ce qui est clair toutefois, c’est que le public européen ne sera certainement pas heureux de découvrir un système d’exploitation flambant neuf dépourvu d’une chose aussi simple qu’un navigateur Internet.  (Source PC INpact)