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Publié le : 01/07/2009 08:38:37
Mise à jour le : 27/06/2009 15:30:11
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La bataille du prix de Windows 7


L'offre de « garantie technologique » selon laquelle un acheteur de PC sous Vista pourra échanger son OS contre Windows 7 dès sa sortie commence le 26 juin et s'étendra jusqu'au 31 janvier 2010. C'est donc la première étape de lancement de Windows 7 qui vient de s'ouvrir. Par ailleurs, Microsoft vient d'annoncer les premiers éléments tarifaires de son nouvel OS..

On sait à peu près tout sur Windows 7, ses nouvelles fonctionnalités, sa date de sortie, les différentes versions... Mais il y a encore une donnée manquante c'est son prix. Il semblerait que ce paramètre soit l'objet d'une âpre négociation entre Microsoft d'un côté et les constructeurs de l'autre.

Les enjeux sont simples : le maintien des marges en ces temps difficiles et la crainte pour Microsoft que les constructeurs soient tentés d'installer des systèmes d'exploitation moins onéreux. Plusieurs constructeurs dont Acer ont annoncé des netbooks motorisés par Android de Google.

« Depuis plus de 20 ans que je suis chez Microsoft, c'est le premier système qui ne requiert pas plus de ressources matérielles que le précédent », commentait Marc Jalabert, directeur Marketing de Microsoft. Une caractéristique qui vient à point nommé car elle lève la contrainte de changer le parc des PC, ce qui ne sera pas pour déplaire aux DSI dont un nouveau tour de vis vient d'être effectué sur leur budget.
Le coût élevé de l'OS par rapport à celui du matériel

Mais ce n'est pas pour autant que le prix des systèmes d'exploitation  d'un PC est, relativement au prix du matériel, moins important. Au contraire. Comme le prix des PC diminue régulièrement depuis des années, la part relative du système d'exploitation suit le chemin inverse.

Tant que les marchés croissent, la question n'est pas trop grave. En revanche lorsque la baisse des prix se conjugue avec une diminution des ventes en unités, ça pose un problème. Car d'un côté, Microsoft est soucieux de ses bénéfices et, de l'autre, les constructeurs n'ont pas envie de trop augmenter les prix de leurs matériels pour maintenir leur marge.

Pour Microsoft, c'est évidemment un problème majeur lorsque l'on sait l'importance de la contribution de Windows dans le bénéfice de l'éditeur. C'est la division qui réalise la marge opérationnelle (résultat opérationnel/chiffre d'affaires) la plus élevée avec 76% assez loin devant la division Microsoft Business Division qui regroupe les activités Office, d'Exchange, des logiciels de communications unifiées et les logiciels de gestion avec 64%.

Les derniers chiffres disponibles lorsque ces activités étaient présentées séparément montraient d'ailleurs que les ventes de logiciels de gestion (Dynamics)  étaient nettement moins rentables que celles d'Office.

Certes, Microsoft n'a pas trop de soucis à se faire car il réalise un niveau de bénéfices dont peu d'entreprises peuvent faire état : Sur les 5 derniers exercices fiscaux, Microsoft a engrangé près de 65 milliards de dollars de bénéfices, soit un niveau de profitabilité exceptionnel de 28%. Google fait juste un peu mieux avec 29%, mais avec des chiffres moins élevés : 17 milliards de dollars de bénéfices cumulés sur 5 ans.

Un portefeuille de produits très large : Microsoft assure aujourd'hui une couverture extrêmement large du logiciel auquel il faut ajouter des activités dans le domaine de l'Internet et du jeu vidéo, mais il n'a jamais réussi a développer des activités qui soient aussi profitables que les deux piliers historiques liés au poste client : Windows et Office.

D'où l'importance stratégique de maintenir les niveaux de marge. Et comme tout le monde, Microsoft a aussi été affecté par la crise même si de nombreuses entreprises aimeraient publier des résultats comparables.

Ainsi, au troisième trimestre de l'exercice 2009 (1er trimestre de l'année calendaire), Microsoft a accusé le coup avec des chiffres en baisse significative : un bénéfice net de 3,0 milliards de dollars contre 4,4 milliards un an plus tôt et un chiffre d'affaires de 13,5 milliards de dollars en recul par rapport au 14,5 milliards du même trimestre de 2008.

Après négociations : La négociation entre les fabricants de matériels et Microsoft doit être serrée tant les marges sur les portables se sont réduites, les netbooks en particulier qui représentent désormais une part très significative des ventes. 

Selon IDC, le prix moyen d'un Portable est passé de 1420 dollars en 2004 à 788 dollars aujourd'hui, soit presque une baisse de 50%.  Sur un netbook vendu 400 dollars, la marge du constructeur est évaluée à 20 dollars. On comprend donc le niveau de discussion qu'il peut y avoir entre les différents protagonistes.

Le prix de la Starter Edition qui serait de l'ordre de 50 dollars n'est utilisable que pour les netbooks avec les limitations que l'on sait : un écran de 10,2 pouces et un processeur qui n'est pas adapté pour supporter les jeux vidéo d'aujourd'hui. On ne voit pas très bien comment Microsoft pourrait vendre les versions supérieures dans des zones de prix avoisinant les 200 dollars sur un portable d'entrée de gamme vendu 500 dollars.

Ce bras de fer pourrait inciter les constructeurs de PC à regarder ailleurs, du côté de Linux, d'Android ou encore de Windows XP.

D'ailleurs, Microsoft vient d'annoncer qu'il proposait d'allonger à avril 2011 le délai des versions « downgradées » de Windows XP vendues sous Windows 7. C'est là un paradoxe auquel Microsoft est confronté. Windows XP est un OS qui a été plébiscité par des utilisateurs qui, sensibilisés par un Vista qui ne répondaient pas à de quelconques attentes, ne voient pas vraiment l'intérêt de changer même pour un nouveau système d'exploitation, fut-il aussi prometteur.

Il est aussi à considérer que le support dit « mainstream » a expiré le 14 avril dernier et que le support « extended » coure 5 ans après, c'est-à-dire jusqu'en avril 2014. ce support ne concerne que des patches de sécurité, les autres services proposés par Microsoft étant payants.

De leur côté, selon le magazine DigiTimes, les constructeurs de Netbooks fonctionnant sous Atom 270 et 280 considéreraient garder Windows plutôt que d'y installer Windows 7. Le premier OS leur revient entre 25 et 30 dollars là où Windows Starter Edition est plus proche des 50 dollars.

Si Windows 7 sera bien disponible le 22 octobre, le programme dit de « garantie technologique » commence le 26 juin  pour s'étendre jusqu'au 31 janvier 2010.

Pendant cette période, les acheteurs de PC équipés de Windows Vista (Edition Familiale, Premium, Professionnelle et intégrale) ou de boîtes Windows Vista auront droit à la version équivalente de Windows 7 lorsqu'elle sera disponible.

Sont exclus de cette offre, les PC dotés de la version de base et bien sûr tous les Windows XP (Il faut savoir être généreux, mais pas trop). Tous les Netbooks sous XP ne sont pas concernés par cette offre.

Entre les 15 juillet et le 14 août, les utilisateurs pourront précommander une copie de Windows 7 à 49,99 euros pour l'édition familiale premium et 109,99 euros pour l'édition professionnelle. E

nfin, à compter du 22 octobre et jusqu'à la fin de l'année, des offres promotionnelles seront proposées sur le Microsoft Store pour les versions Familiale Premium et Pro aux respectifs de 120 et 285 euros. Chaque distributeur étant libre de fixer son prix.

Enfin, en Europe, les OEM pourront intégrer la version de Windows 7 sans Internet Explorer, Windows 7E et intégrer le navigateur de leur choix. (Source IT Channel)