Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 12/08/2009 00:01:07
Mise à jour le : 08/08/2009 12:53:02
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

Il y a 10 ans : Microsoft et Apple s'alliaient


Le site Wired a mis en branle la machine à voyager dans le temps et est revenu exactement 10 ans en arrière, au MacWorld de Boston.

Ce jour-là, Steve Jobs revenu chez le constructeur après le rachat de NeXT, sa société, va faire une annonce qui ne manquera pas de surprendre l'auditoire : la signature d'un partenariat avec Microsoft.

L'accord aura notamment permis à Apple de recevoir 150 millions de dollars de la part de la firme de Redmond sous forme d'un achat d'actions. De l'argent qui contribuera directement aux finances d'Apple, qui alors n'est pas au mieux (premier semestre 1997 dans le rouge et un plan social de 3500 suppressions de postes en 1996).

Office et Internet Explorer arrivent sur Mac : Steve Jobs l'exprime clairement : Apple a besoin de partenaires dans l'industrie informatique. Sur un écran géant surplombant la personnalité emblématique de la marque, un nom s'affiche donc, celui de Microsoft.
C'est le brouhaha quelques instants. Les relations entre les deux sociétés ne sont pas vraiment au beau fixe, Apple accusant notamment Microsoft de violation de brevets. Steve Jobs reprend la parole pour détailler les modalités du partenariat, faisant taire la rumeur dans la salle.
Apple a besoin de se créer de nouvelles opportunités, et d'aide. L'entreprise commence par mettre fin à son différend juridique avec l'éditeur de Redmond en signant un accord de licence croisée. En contrepartie, Microsoft s'engage à développer des versions Mac de sa suite bureautique Office, et ce durant cinq ans.

Une entrée au capital, mais pas de droits de vote : Apple accepte quant à lui de faire d'Internet Explorer le navigateur par défaut de son système d'exploitation. Dans l'auditoire, les protestations fusent. Steve Jobs poursuit en indiquant qu'Apple est attaché au fait de laisser à l'utilisateur la possibilité de choisir. Par conséquent, celui-ci pourra choisir entre plusieurs navigateurs et modifier l'application par défaut.

Derniers points du partenariat présenté par Steve Jobs : Apple s'engage à collaborer au développement de Java dans le sens de l'interopérabilité, et Microsoft acquiert pour 150 millions de dollars d'actions (sans droits de vote associés) ne pouvant être cédées avant trois ans.

En lui-même l'accord n'a sans doute pas garanti le retour à la rentabilité d'Apple, mais il y a probablement contribué, au même titre que les autres décisions stratégiques amorcées par la direction du constructeur : disparition de la gamme Performa (des modèles d'entrée de gamme à faible marge), lancement de l'iMac, Mac OS X, puis la diversification réussie dans les années 2000.  (Source ZDNet)