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Publié le : 30/08/2009 12:29:36
Mise à jour le : 29/08/2009 15:12:30
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Les 7 péchés capitaux de Windows 7 selon la Free Software Foundation


Tout ce qui est excessif est insignifiant avait déclaré le comte de Talleyrand.

Cette vérité pourrait sans doute être appliquée à la récente campagne Windows 7 Sins: The case against Microsoft and proprietary software lancée par la Free Software Foundation. On n'en attendait pas moins de l'association de défense de l'Open Source pour qui Windows 7, Vista et XP ont le même problème : ce sont des logiciels propriétaires.

Pour faire passer leur message, les ardents défenseurs de l'Open Source - dont la FSF est à l'extrême pointe - ont deux armes à leur disposition : vanter les mérites de l'open source ou taper sur le camp adverse, à savoir les logiciels propriétaires.

La sortie de Windows 7 donnait une bonne occasion à la FSF d'utiliser la seconde, même s'il sera plus difficile à entendre dans la mesure où, jusqu'ici, les échos autour de Windows 7 sont plutôt favorables (ce qui n'était pas le cas pour son prédécesseur qui, dès sa sortie, a fait l'objet d'un tir croisé des analystes, spécialistes et autres consultants).

A l'occasion de la sortie du futur système d'exploitation, le FSF a envoyé un courrier aux CEO de 499 des 500 plus importantes mondiales. Pourquoi 499 ? Tout simplement parce qu'elle a jugé inutile d'envoyer son courrier à Microsoft.

« Avec Windows 7 qui sera disponible en octobre, Microsoft commercialise cette nouvelle version en combinant de la peur et des menaces. L'éditeur menace de ne plus supporter les anciennes versions de Windows à long terme et parce que leur logiciel est propriétaire, votre entreprise est dépendante de lui pour vous fournir les mises à jour et les patches nécessaires. Armé de cette menace, Microsoft vous enjoint d'adopter ce nouveau logiciel, même si vous n'en n'avez pas besoin ».

L'argument est connu, mais il est vrai que les éditeurs - et pas seulement sortent parfois de nouvelles versions autant pour alimenter leur propre compte d'exploitation que pour répondre à des besoins de leurs clients. 

L'attaque de la FSF ne vise pas spécifiquement Windows 7, ni même Microsoft, mais l'ensemble des éditeurs de logiciels propriétaires dont Microsoft est néanmoins le meilleur porte-drapeau. La FSF profite de l'événement Windows 7 pour donner de la visibilité à son discours et rappelle les « tours habituels » qu'utilise à nouveau Microsoft.

Pas d'antifonctionnalité dans l'Open Source : Comme Windows XP, Windows 7 ne nécessite pas de ressources matérielles importantes. Mais, à l'inverse d'XP, avec la version Starter Edition il fait l'objet d'une limitation artificielle pour s'adapter aux Netbooks. En effet, pas possible de lancer plus de 3 applications simultanément.

C'est ce que la FSF appelle une « antifonctionnalité » et qui ne pourrait tout simplement pas exister dans l'univers des logiciels libres. Il est vrai que si un éditeur de logiciels libres se lançait dans une telle démarche, la communauté des développeurs aurait vite fait de faire sauter une telle limitation.

La FSF revient également sur l'épisode de deux versions de Windows NT, NT Workstation pour les postes client et Server pour les Serveurs. Ce dernier coûtant quelque 800 dollars de plus que l'autre. Alors que selon Microsoft, les deux produits étaient très différents pour remplir des fonctions différentes, de nombreux utilisateurs rappelle la FSF avaient noté que le code des deux produits était quasiment le même.

7 péchés pour Windows 7
Dans ce contexte entièrement négatif, la FSF affuble donc Windows 7 de sept péchés intrinsèquement liés au produit et à son éditeur.

- Influencer l'éducation (Poisoning education) : Aujourd'hui, la majorité des écoliers qui apprennent à se servir d'un ordinateur reçoivent un enseignement avec des machines fonctionnant toutes avec des logiciels Microsoft, l'éditeur dépensant des sommes importantes pour influencer les secteurs de l'éducation ;

- Non respect de la vie privée (Invading privacy) : Microsoft commercialise des logiciels sous le label de Windows Genuine Advantage lui permettant d'inspecter le contenu des disques durs des utilisateurs.

- Comportement monopolistique (Monopoly behavior) : Quasiment tous les PC achetés ont une version de Windows préinstallée ne laissant pas le choix aux acheteurs. Même les ordinateurs fonctionnant avec un autre système d'exploitation tel que GNU/Linux sont d'abord livrés avec une version de Windows ;

- Verrouillage des utilisateurs (Lock-in) : Microsoft force régulièrement les utilisateurs à installer de nouvelles versions en supprimant le support d'anciennes versions de Windows et Office ;

- Détournement des standards (Abusing standards) : Microsoft a attenté de bloquer le processus de standardisation sur les formats de documents parce que des standards comme Open Document Format menaçait le contrôle que Microsoft avait sur les utilisateurs de Word.

- Imposition des DRM -Digital Restrictions Management (Enforcing DRM) : Avec Windows Media Player, Microsoft travaille en accord avec les grands sociétés de média pour restreindre le mode d'utilisation. Par exemple, à la demande de la chaîne NBC, Microsoft a fait en sorte que les utilisateurs de Windows puissent enregistrer des émissions de télévision sur lesquelles ils n'ont pas les droits ;

- Menace des utilisateurs au niveau de la sécurité (Threatening user security) : Microsoft a une longue histoire en matière de vulnérabilité permettant la diffusion des virus et autres malwares. Parce que les utilisateurs n'ont pas accès au code, ils dépendent de Microsoft pour remédier à ces différents problèmes.  (Source ITR Manager)