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Publié le : 27/10/2009 08:02:46
Mise à jour le : 24/10/2009 22:32:29
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Windows 7 peut-il rebooter Microsoft ?


Avec le lancement officiel de Windows 7, Microsoft espère pouvoir enfin tourner la page et laisser derrière lui cinq années particulièrement difficiles. Il ne fait aucun doute désormais que la gestation, puis le lancement de Vista resteront dans les annales comme l'accident industriel le plus important de l'histoire de Microsoft.

Cet épisode douloureux, pour l'éditeur mais aussi pour son écosystème et bien sûr ses clients, a mis à mal la réputation et la crédibilité de Microsoft et créé une fenêtre d'opportunité qu'un constructeur comme Apple a su habilement exploiter.

La disponibilité de Windows 7 donc, un peu moins de trois ans après celle de Vista, sera-t-elle de nature à faire oublier les errances passées ?

En quoi Windows 7 se distingue-t-il de ses prédécesseurs ?

Windows 7 pourra-t-il redynamiser Microsoft et d'une façon plus générale, l'industrie informatique, voire l'économie dans son ensemble ?

Windows 7 est-il le dernier représentant d'une espèce menacée appelée système d'exploitation pour PC ?

S'agit-il une version majeure ou mineure de Windows ?

Comment Windows 7 s'inscrit-il dans la stratégie et le futur de Microsoft ?

Telles sont quelques unes des questions qui se posent en ce jour de lancement et auxquelles nous essayerons d'apporter des éléments de réponse.

En quoi Windows 7 se distingue-t-il de Vista et de Windows XP ? : Le développement de Vista avait pour objectif de constituer un saut de génération par rapport à Windows XP. Le cahier des charges incluait une réécriture complète de la sécurité du système, une exploitation optimale des capacités graphiques de la GPU (Graphic Processor Unit), l'intégration d'un moteur de recherche, le chiffrement des données des disques durs ... et bien d'autres évolutions touchant à l'architecture du système.

Ces nombreux changements, bien que souhaitables dans l'absolu, ont malheureusement entraîné une incompatibilité de Vista avec un grand nombre d'applications et de drivers que l'écosystème de Microsoft n'a pas su ou voulu anticiper. Si on ajoute une lourdeur du système entraînant une impression de lenteur, on comprend que l'accueil fait au successeur de Windows XP ait été glacial.

Windows 7 aspire à gommer tous ces inconvénients et y parvient très largement. Cette nouvelle version de Windows capitalise sur toutes les avancées systèmes de Vista sans entraîner les inconvénients de son prédécesseur.

Outre une réécriture de la plupart des composants de Windows qui se traduit par une optimisation sensible du comportement du système, Windows 7 apporte un rafraichissement de l'interface utilisateur qui impacte positivement la productivité de l'utilisateur.

A configuration matérielle identique, Windows 7 va présenter une expérience d'utilisation beaucoup plus fluide que Vista. Le démarrage et l'arrêt du système sont sensiblement accélérés, la mise en veille et sa sortie deviennent quasiment instantanées. La fiabilité de l'ensemble est remarquable et les nouveaux outils de gestion du bureau (la barre des tâches notamment) facilitent considérablement la gestion d'un grand nombre d'applications ouvertes simultanément.

La réécriture de Windows 7 se traduit par des dizaines de petites améliorations apparemment anodines, par des petites touches qui se révèlent progressivement au fur et à mesure où l'on progresse dans la connaissance du système et qui, mises bout à bout, illustrent parfaitement la maxime suivant laquelle le tout est plus que la somme des parties.

Par rapport à Windows XP, Windows 7 représente un saut quantique. Non pas en termes de performances mais dans la richesse fonctionnelle de Windows 7 en comparaison de ce que propose son ancêtre. Il faudra certainement quelques semaines pour qu'un utilisateur de Windows XP puisse apprécier la puissance et la richesse de Windows 7 mais il y a fort à parier que ce parcours initiatique sera vécu comme une série de rencontres enrichissantes conduisant au sentiment d'avoir finalement changé de génération de système.

Un bon indicateur permettant de mesurer l'adoption d'un système consiste à observer les réactions des utilisateurs lorsqu'ils sont amenés à travailler sur une machine dotée d'une version antérieure de l'OS. Dans le cas de Windows 7, il est difficile de ne pas très vite regretter l'interface du système ainsi que la souplesse d'ensemble de l'OS.

Bref, pour les utilisateurs de Windows XP comme pour ceux de Vista, Windows 7 représente un progrès significatif tant du point de vue de la richesse fonctionnelle que dans le domaine de la fluidité et de la performance du système.

Version mineure ou majeure de Windows ? : Les deux points de vue sont assez largement répandus. Pour certains, Windows 7 ne constitue qu'un lifting de Vista et mérite au mieux le nom de service pack. Pour d'autres, Windows 7 capitalise certes sur les avancées architecturales de Vista mais fait beaucoup plus que de gommer les défauts de son prédécesseur.

Ces derniers soutiennent qu'en ajoutant un grand nombre de nouvelles fonctionnalités, d'optimisations en tous genres, de petites touches bienvenues, d'évolutions de l'interface, Windows 7 peut à juste titre être considéré comme une version majeure de Windows.

Comme l'écrit Paul Thurrott dans son évaluation finale de Windows 7, cette version de Windows est à la fois une version mineure ET une version majeure de Windows. Version mineure pour les entreprises ayant déployé Vista et qui verront dans Windows 7 une version « R2 » de leur OS, version majeure pour les centaines de millions d'utilisateurs qui vont finalement avoir de bonnes raisons de laisser derrière eux Windows XP, un système ayant largement dépassé l'âge du départ à la retraite.

Windows 7 sera-t-il mieux reçu que Vista ? : Pour Paul Thurrott cité plus haut, Windows 7 représente le bon produit au bon moment. Il est vrai que l'arrivée de Windows 7 se présente sous de bien meilleurs auspices si l'on compare le contexte de son introduction avec celui du lancement de Vista.

Lors de l'introduction de ce dernier en Janvier 2007, seuls 10 % des PC existants disposaient des ressources matérielles suffisantes pour faire fonctionner complètement Vista et notamment pour pouvoir exploiter l'interface graphique Aero.

Aujourd'hui, cette proportion dépasse globalement les 50 % et même 80 % pour les PC en entreprise. Ce pourcentage intègre les quelques 20 % de PC actuellement sous Vista qui disposent par défaut de ressources suffisantes étant donné que pour la première fois dans l'histoire de Windows, une nouvelle version nécessite moins de ressources que la précédente.

Compte tenu des errements du développement de Vista, peu d'OEM, d'ISV et de prestataires étaient prêts à l'arrivée de Vista. Il aura fallu attendre plus d'un an de travail ainsi que la disponibilité du premier service pack pour résoudre la plupart de ces problèmes mais le mal était fait et la réputation de Vista ne devait jamais s'en remettre.

A contrario, en 2009 l'écosystème est fin prêt et le lancement de Windows 7 va s'accompagner d'une déferlante d'annonces de nouvelles machines, de nouveaux périphériques, de machines tactiles, d'offres de services aidant à la migration...

Microsoft annonce par exemple le lancement de 260 nouveaux modèles de PC pour accompagner la sortie de Windows 7 dont un grand nombre de machines dotées d'un écran tactile.

Si Vista n'intégrait pas suffisamment de fonctionnalités destinées aux entreprises, Microsoft a veillé à ce que les services déjà présents soient optimisés, à l'instar de BitLocker ou encore de l'UAC (User Account Control), et l'éditeur a ajouté de nouvelles fonctionnalités qui promettent à ses utilisateurs de pouvoir travailler depuis n'importe quel emplacement en toute sécurité (DirectAccess), d'optimiser l'utilisation de leur bande passante (BrancCache) ou encore d'exécuter des applications non compatibles (le mode XP).

Si Vista avait la réputation d'être lourd et lent, Windows 7 étonne au contraire par sa rapidité, par sa réactivité, par la vitesse à laquelle il est disponible au sortir du mode veille comme au démarrage.
En fait, une proportion très élevée de machines tournaient déjà sous Windows 7, plusieurs semaines voire plusieurs mois avant sa disponibilité officielle. 

Selon Microsoft, près de 10 % des postes se connectant sur ses portails techniques (TechNet...) sont déjà sous Windows 7. Le nombre global d'utilisateurs serait de l'ordre de huit millions et l'Hexagone compterait plusieurs centaines de milliers d'utilisateurs après avoir téléchargé les versions beta à plus de 400 000 exemplaires, là encore un record historique.

Et surtout, il règne une excitation autour de ce produit sans commune mesure avec le désintérêt voire le scepticisme qui accompagnait Vista à sa sortie, pourtant présenté par Microsoft comme « la meilleure version de Windows jamais développée ».

Ce n'était pas faux, mais c'était sans compter sur les bugs de la RTM qui mettront des mois à être résolus, sur la lourdeur du système, sur les nombreuses incompatibilités matérielles et logicielles...

Windows 7 est comparé à Windows 95, il fait l'objet d'une quasi unanimité des professionnels ayant l'eu l'occasion de le tester et même un cabinet aussi conservateur que le Gartner recommande à ses clients de déployer Windows 7 sans attendre, sans même attendre le premier service pack qui figure habituellement dans ses préconisations.
Bref, toutes les conditions semblent réunies pour faire de ce lancement le succès commercial dont Microsoft a bien besoin pour redorer son blason et repartir de l'avant après avoir connu l'année dernière la première baisse de chiffre d'affaires de son histoire.

Quel sera l'impact de Windows 7 sur l'écosystème de Microsoft, sur l'industrie informatique, voire sur l'économie ? : Microsoft étant une société dont le business model repose sur la vente indirecte, ce sont ses partenaires qui réalisent 96 % de ses ventes et l'éditeur avance que chaque dollar de CA réalisé induit entre 8 et 20 $ de revenus additionnels pour son écosystème.

Si l'on considère que sur les 1, 2 milliard de PC en activité aujourd'hui, 20 % seulement sont passés à Vista, cela signifie que prés d'un milliard de PC tournent toujours sous Windows XP, voire sous Windows 2000.

La grande majorité des entreprises ayant décidé de faire l'impasse sur Vista, beaucoup d'analystes et d'OEM tablent sur un « rafraichissement » du parc matériel dont l'âge moyen atteint ou dépasse les cinq ans. Sachant que les coûts de maintenance d'un parc vieillissant finissent par excéder l'investissement nécessaire à son remplacement, des entreprises comme Intel, HP, Lenovo ou Dell ont exprimé leur optimisme quand à l'impact de cette nouvelle version sur leur activité.

Sur le seul marché français, nombreuses sont les entreprises qui ont fait part de leur volonté de déployer Windows 7 dans les mois ou l'année 2010. Bouygues, le CEA, Renault et bien d'autres ont communiqué sur leurs projets de renouvellement de leur parc, là encore marquant un fort contraste avec l'attentisme qui avait salué l'arrivée de Vista.

IDC prévoit que 177 millions de licences Windows 7 seront commercialisées d'ici la fin 2010, dont 40 millions en Europe. La cabinet d'études de marché estime que les revenus des produits et services accompagnant l'arrivée de Windows 7 représenteront 320 milliards de dollars de CA.

La plupart des partenaires de Microsoft se préparent depuis des mois à accompagner leurs clients à migrer leur parc et tout laisse à penser que leur carnets de commande seront remplis pour les deux ou trois années à venir. Microsoft n'aura cette fois-ci rien laissé au hasard en contactant la quasi-totalité des éditeurs logiciels pour s'assurer de la compatibilité de leurs logiciels avec Windows 7.

A titre de comparaison, lorsque Microsoft introduisit le premier service pack pour Vista, seules 2 700 applications étaient certifiées pour cet OS.  Au lancement de Windows 7, ce seront 8 500 applications qui seront d'ores et déjà disponibles.
L'évolution de la conjoncture jouera bien sûr un rôle non négligeable dans le rythme de déploiement de Windows 7 en entreprise, mais on peut avancer sans trop de risques que l'activité économique dans son ensemble bénéficiera d'un sursaut bienvenu lié au renouvellement de parc de PC obsolètes et au remplacement du système de ces postes de travail.

Quelles évolutions attendre du déploiement de Windows 7 en entreprise ? : Le déploiement à terme de Windows 7 dans une majorité d'entreprises s'accompagnera d'une refonte de l'architecture du poste de travail pour tirer avantage des fonctionnalités de cette nouvelle version. Certaines de ces fonctionnalités étaient déjà présentes avec Vista mais n'ont pas connu la publicité qu'elles méritaient compte tenu de l'hostilité suscitée par ce système.

Windows 7 s'accompagne d'une nouvelle version du MDOP (Desktop Optimization Pack) qui apporte des outils complémentaires permettant de repenser la conception ainsi que le déploiement d'une image système sur le poste de travail.

Plutôt que tester des dizaines, voire dans certain cas, des centaines d'applications pour s'assurer de leur compatibilité avec un nouvel OS, les outils de virtualisation applicative (App-V) ainsi que de virtualisation du système (MED-V) présents dans MDOP vont permettre aux entreprises de reconsidérer leurs stratégies de déploiement.

Il est désormais possible et même recommandé de ne déployer qu'une image système minimale en installant à posteriori les applications voulues en fonction des besoins de chaque profil d'utilisateur.
Les délais nécessaires à la qualification des applications vont s'en trouver drastiquement réduits et la vitesse de déploiement de Windows 7 significativement accélérée.

Windows 7 rendra également plus aisée la mise en œuvre du VDI (Virtual Desktop Infrastructure) qui constitue une architecture intéressante pour un grand nombre de profils d'utilisation.
Ces évolutions bienvenues s'accompagneront malgré tout d'une augmentation du coût de licence du poste de travail dans la plupart des cas. Les outils contenus dans le MDOP supposent en effet de souscrire à la Software Assurance sur le poste de travail pour pouvoir être acquis et utilisés !

Là ou les entreprises avaient pris l'habitude de déployer un Windows XP Professionnel acquis en OEM, sans avoir à supporter de coûts additionnels, l'utilisation de Windows 7 Entreprise qui seule donne accès aux fonctionnalités avancées de l'OS comme DirectAccess ou encore à MDOP, induira des coûts de licence récurrents qu'il sera nécessaire de budgéter.

Windows 7 sera-t-il le dernier représentant d'une espèce menacée ? : Le rôle central du PC traditionnel dans l'industrie informatique est moins affirmé qu'il ne l'était il y a encore quelques années du fait de la montée en puissance du Macintosh ainsi que des alternatives mobiles et notamment des PC portables, des smartphones et des netbooks.

Apple avec son iPhone, RIM et son BlackBerry représentent une part croissante du trafic Internet et Google travaille activement au lancement de Chrome OS dont il espère qu'il équipera une part importante d'une nouvelle génération de netbooks d'ici moins d'un an.

Cela étant, la grande majorité des netbooks sont majoritairement équipés de Windows, fût ce de Windows XP, une bonne proportion d'utilisateurs de MacOS (80 % selon une récente étude) sont également utilisateurs de Windows et il apparait peu probable qu'un OS minimaliste tel que le conçoit Google puisse inciter une proportion importante d'utilisateurs à renoncer à la versatilité d'un OS tel que Windows 7.

A court terme, la suprématie de Windows sur le netbook semble assurée, tout comme sur celle des portables. Il sera intéressant de considérer l'impact de Windows 7 sur les ventes de Macintosh, Apple ayant perdu l'avantage d'un MacOS perçu comme préférable à Vista.

A fonctionnalités et ergonomie comparables, du fait également de la disponibilité de Microsoft Security Essential qui protège gratuitement tout poste Windows des attaques virales, le PC sous Windows 7 va bénéficier d'un avantage en termes de prix considérable même si Apple fait baisser très bientôt le prix de ses machines comme beaucoup s'y attendent.

La même interrogation concernant le futur des OS généralistes était déjà apparue à l'occasion du lancement de Vista et elle se reposera certainement lors de l'arrivée de la prochaine version de Windows dans trois ans.

L'OS généraliste a encore de belles années devant lui. Malgré les avancées du mode SaaS, la stratégie de Microsoft basée sur la coopération d'une couche logicielle s'exécutant en local avec des services en provenance d'Internet a un sens. Le PC reste encore la plateforme la plus aboutie pour gérer la multitude de données personnelles et professionnelles de chacun et il se passera de très nombreuses années avant d'imaginer qu'il soit viable d'avoir l'intégralité de nos données personnelles disponibles à tout moment dans le cloud.

Windows 7 n'intègre d'ailleurs que très peu d'applications natives, ses outils de messagerie, de messagerie instantanée, de retouche photo, de blogging étant dissociées pour la première fois de l'OS. Cette dissociation permet à Microsoft de faire évoluer beaucoup plus rapidement cette combinaison d'applications et de services appelée « Live » par rapport aux trois ans nécessaires à la production d'une nouvelle génération de Windows.

Bref, il y aura très certainement un Windows 8 qui intègrera de nouvelles évolutions en matière d'interface utilisateur, peut être une commande vocale enfin aboutie, de nouveaux paradigmes concernant le bureau et la manipulation des données, une interface 3D et tactile ... Les laboratoires de Microsoft regorgent d'innovations qui ne demandent qu'à s'appliquer.

Quel rôle Windows 7 sera-t-il amené à jour dans la stratégie globale de Microsoft ? : Dans un premier temps, Windows 7 devrait représenter une manne financière permettant à l'éditeur de retrouver le chemin de la croissance. Si le succès est au rendez vous, Windows 7 permettra de faire progressivement oublier la contre publicité induite par l'échec de Vista et contribuera à redorer la réputation de Microsoft.

Le déploiement de Windows 7 devrait également avoir un certain nombre d'incidences sur les ventes de produits liés à l'infrastructure comme Windows Server 2008 R2, nécessaire à la mise en œuvre de certaines fonctionnalités avancées, mais également d'outils touchant à la productivité du poste de travail comme les prochaines versions d'Office et de SharePoint, dont les betas viennent d'être annoncées pour le mois de novembre, et dont les disponibilités vont coïncider avec les premiers déploiements à grande échelle de Windows 7.

Plus généralement, le succès probable de Windows 7 devrait amener à relancer l'écosystème de Microsoft en suscitant le développement d'une nouvelle génération d'applications tirant parti des fonctionnalités avancées du système telles que Windows Presentation Foundation, les API multi-touch, Media Center, ... réhabilitant le rôle moteur du PC Windows dans l'industrie IT.

Pour Microsoft, l'enjeu représenté par Windows 7 est considérable. La division Windows représente 42 % de sa marge bénéficiaire même si sa contribution en termes de chiffres d'affaires ne représente plus qu'un quart de celui-ci.

Le lancement qui débute sera certes relayé par une campagne publicitaire au long cours, mais les festivités seront réduites au minimum contrastant fortement avec les feux d'artifice du lancement de Vista trois ans plus tôt.

Avec Windows 7, Microsoft adopte un profil plus modeste en espérant que le succès soit au rendez vous cette fois-ci et qu'il permette de « rebooter » sa croissance.

L'échec inattendu de Vista incite à une certaine prudence dans la formulation d'un pronostic pour Windows 7, mais pour conclure sur une note personnelle je peux dire qu'après avoir utilisé au quotidien toutes les versions de Windows depuis la version 2.11 en 1988 et après avoir fait de Windows 7 mon environnement de production depuis la beta I au printemps dernier, je suis en mesure d'affirmer tranquillement que Windows 7 représente effectivement et de loin la meilleure version de Windows jamais développée par Microsoft. J'ajoute que je serai extrêmement surpris que la grande majorité des utilisateurs de PC qui vont bientôt découvrir ce système ne partagent pas ce sentiment ! (Source ITR News)