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Publié le : 20/12/2009 18:02:11
Mise à jour le : 20/12/2009 17:57:03
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Abus de position dominante sur les navigateurs Internet : La Commission européenne accepte les engagements de Microsoft


La Commission européenne souffle le chaud et le froid. En début de semaine, elle annonce que les démarches entreprises par Oracle concernant MySQL laissent entrevoir une issue favorable sur l'autorisation du rachat de Sun. Ce mercredi, elle impose à Microsoft de laisser le choix aux utilisateurs de leur navigateur Internet. Une décision qui pourrait renforcer la montée des navigateurs alternatifs face à Internet Explorer.

Dans l'affaire ouverte en 1998 (du temps de Windows 98 : le temps de la justice et de la technologie ne sont à l'évidence par les mêmes) qui l'opposait à Microsoft, la Commission européenne accepte les engagements proposés par Microsoft pour permettre aux utilisateurs de choisir leur navigateur Web. Dans une démarche en forme de poupée russe, les fabricants de PC sont obligés d'installer Windows sur leur matériel, ce dernier incluant Internet Explorer. Ce qui conduisait à un choix par défaut du navigateur.

La Commission européenne a adopté une décision qui rend juridiquement contraignants « les engagements proposés par Microsoft afin de dynamiser la concurrence sur le marché des navigateurs Web ». Selon la Commission, ces engagements répondent aux préoccupations de la Commission selon lesquelles la vente liée par Microsoft de son navigateur Web Internet Explorer à celle du système d'exploitation Windows pour PC pourrait enfreindre les règles de l'UE relatives aux abus de position dominante.

Microsoft s'engage à garantir aux utilisateurs européens de Windows le choix entre différents navigateurs Web, et aux fabricants et utilisateurs d'ordinateurs la possibilité de désactiver Internet Explorer. 

« Cette décision profitera à des millions de consommateurs européens en leur permettant de choisir librement leur navigateur Web », considère Neelie Kroes, commissaire chargée de la concurrence. On en conclut qu'avec les mécanismes utilisés jusqu'ici, les utilisateurs n'étaient donc pas « libres » de choisir leur navigateur. Cela n'en n'a pas empêché une proportion importante de se détourner d'Internet d'Explorer pour sélectionner un autre navigateur. Le concurrent le plus sérieux étant, et de loin, Firefox de la fondation Mozilla. Mais à terme, les cartes pourraient bien être redistribuées. D'abord, Microsoft n'a pas dit son dernier mot et Google - qui participe aussi au développement de Firefox en finançant la fondation Mozilla - pourrait changer sa stratégie et favoriser beaucoup plus largement son propre navigateur Chrome.

Au titre des engagements approuvés par la Commission, Microsoft proposera, pour une durée de cinq ans, au sein de l'Espace économique européen (au moyen de la fonction Windows Update), un écran multi-choix (voir ci-dessous) qui permettra aux utilisateurs de Windows XP, de Windows Vista et de Windows 7 de sélectionner le ou les navigateur(s) web qu'ils souhaitent installer en plus du navigateur Internet Explorer de Microsoft, ou à la place de celui-ci. A noter que l'ordre de présentation des différents navigateurs sur cet écran sera proposé de manière aléatoire (l'enfer n'est-il pas dans les détails ?).  (Source ITR Manager)