Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 24/02/2010 09:53:16
Mise à jour le : 20/02/2010 11:14:00
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

SQL Server 2008 R2 décortiqué par un DSI


Membre du programme TAP de Microsoft, Eric Cohen, DSI du laboratoire pharmaceutique Chiesi, teste depuis un mois la v.2 de SQL Server 2008.

Pour analyser les ventes, la DSI du laboratoire a bâti un système décisionnel sur la v.1 de SQL Server 2008. Elle mise sur la prochaine mouture de la base de Microsoft pour apporter plus d'autonomie aux utilisateurs lors de leurs analyses.

01netPro : Quelle principale amélioration retenez-vous de la v.2 de SQL Server ?

Eric Cohen : Power Pivot, le connecteur Excel livré avec la v. 2, ouvre la business intelligence à des utilisateurs qui en étaient exclus. Précisément à ceux qui restaient, et désiraient rester, dans le giron d’Excel. Ils réalisent leurs extractions et leurs analyses avec Excel, car ils manipulent des données amenées à évoluer qui ont du mal à être intégrées dans l’entrepôt. Je pense aux objectifs de ventes, par exemple. Ce nouveau connecteur autorise le rapprochement des données décisionnelles issues de nos cubes avec des valeurs externes, récupérées dans des fichiers bureautiques.

Comment concrètement a lieu cette réconciliation de données ?

Dans son environnement Excel, l’utilisateur spécifie, via un onglet Power Pivot, une source à intégrer. Un fichier texte ou un tableur, par exemple. Le système propose automatiquement des rapprochements entre ces données externes et celles issues du cube. Le lien proposé ainsi se base non seulement sur le titre des champs mais également sur le contenu des données. Ainsi deux colonnes présentant le même code produit pourront être reliées. Le cube se voit alors enrichi d’une dimension supplémentaire.

Maintenant qu’ils en ont la possibilité, avec quel type de données les utilisateurs enrichissent-ils leurs cubes ?

Pour l’instant, c'est avec des données relatives aux objectifs sur les ventes. Dans d’autres cas, les utilisateurs souhaitent rajouter des indicateurs qui n’ont pas été modélisés dans le cube comme des ratios spécifiques à une analyse ponctuelle. Ces indicateurs s’obtiennent par le biais de colonnes calculées. Enfin, c’est sur le terrain de la simulation d’objectifs que la réactivité a été améliorée. Jusque-là, la DSI devait intégrer les objectifs saisis par les analystes dans le cube. Ces derniers devaient alors attendre le lendemain pour confronter ces objectifs aux chiffres réalisés. Avec Power Pivot, ils n’ont plus besoin d’attendre le rechargement du cube pour réaliser ces simulations.

D’autres éditeurs, au premier rang desquels Qliktech, présentent ces mêmes fonctions d’agrégation. Pourquoi préférez-vous Microsoft ?

Nous avions étudié leur solution, Qlikview. Elle a même séduit nos utilisateurs. Seulement, à la DSI, nous avons mis le holà. Car avec la plate-forme de Qliktech, nous allions perdre toute la structure, la consolidation et la qualité des données que nous avions modélisées dans les cubes : Qlikview ne sait pas s’appuyer sur les cubes Olap. Nous gagnions en autonomie certes, mais nous perdions en stabilité.

Cette nouvelle liberté d’analyse individuelle ne risque-t-elle pas de provoquer une profusion anarchique des rapports ?

En effet, le danger est de voir grossir, sans les contrôler, les cubes locaux effectués avec Power Pivot. Pour limiter cette anarchie, Microsoft propose bien un module qui transforme ces cubes individuels en cubes SQL Server et qui, ce faisant, industrialise des analyses amenées à se répéter. Mais nous n’avons pas testé cette fonctionnalité. Plus généralement, il convient de trouver la bonne répartition entre d’une part les données et les analyses récurrentes qui doivent être stockées dans le cube SQL, et d’autre part, les données individuelles et volatiles, sur lesquelles la DSI n’a pas de prise.

Quelle sont les principales limites de Power Pivot ?

La sécurité et les droits d’accès. Autant ces derniers sont bien gérés au niveau des cubes SQL Server et de leurs services de reporting (Reporting Services — NDLR), autant lorsque l’on décide de publier dans SharePoint un rapport élaboré avec Excel Services, il n’existe aucun filtre ou aucune restriction d’accès aux données. Nous espérons que Microsoft apportera rapidement une réponse sur ce point. Autre regret : la hiérarchie des cubes est perdue, du fait de la mise à plat des données dans Power Pivot. (Source 01net)