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Publié le : 18/04/2010 14:59:18
Mise à jour le : 16/04/2010 09:20:06
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Windows 7 : premier bilan six mois après


Ce petit bilan présenté par Microsoft six mois après le lancement officiel de Windows 7 avait pour objectif de démontrer le succès du nouveau d’exploitation tant auprès des entreprises que du grand public. 90 millions de licences vendues à ce jour avec un rythme actuel d’une vente toutes les 7 secondes - ça ne s’invente pas - telle est l’une des multiples données chiffrées avancées par l’éditeur pour accréditer son propos.

Vista ne sera donc qu’un mauvais souvenir pour Microsoft qui, armé désormais de sa réussite présumée avec Windows 7, concède volontiers les manquements et les limitations du précédent OS. D’ailleurs, la plupart des comparaisons autour de Windows 7 sont établies avec Windows XP et non Vista.

Les chiffres d’abord. En France, 3,5 millions de licences Windows 7 ont été vendues en entreprise et aux particuliers dont plus de 1,5 million de PC équipés dans les entreprises. En ajoutant les 2,3 millions de licences Windows 7 déjà acquises par les entreprises au travers de contrats en volume, c’est maintenant un poste de travail sur quatre en entreprise qui dispose des droits d’usage de Windows 7.

Microsoft précise avoir retenu la leçon apprise avec Vista concernant les problèmes de comptabilité des applications et le manque de drivers et annonce garantir la comptabilité de plus de 800 000 applications et la disponibilité de drivers pour plus de 250 000 périphériques.

Exemples de migration de grande envergure : Bouygues construction, en général un inconditionnel de Microsoft, avait lancé un projet de migration vers Vista pour ses 25 000 postes de travail, « mais nous avons été déçus, explique Amaury Pitrou, responsable infrastructure. A l’annonce de Windows 7, nous avons continué l’évaluation de nos applications car nous savions que celles qui seraient compatibles avec Vista le seraient également avec Windows 7. Après un très bon retour sur le pilote Windows 7, nous avons décidé de lancer le déploiement massif avec la version RTM (Release to Manufacturing), une démarche assez nouvelle car nous attendons en général la version SP1 ».

C’est à peu près à la même époque que Sanofi Aventis s’est posé la question de la migration vers Vista ou toute autre solution sachant que, dans sa problématique, le parc informatique est constitué de 30 000 portables. Le choix de Windows 7 a été fait début 2008, avec en parallèle la migration d’Office 2003 vers Office 2010. Tout comme Bouygues Construction, Sanofi va lancer une première phase de déploiement massive avec la version RTM. Toutefois le laboratoire entend se donner du temps pour ce projet de migration en établissant une fenêtre de tir entre mi-2010 et 2014, date de la fin du support étendu de Windows XP.

Chez Vinci, la situation est différente dans la mesure où la société est en fait un conglomérat de quelque 800 entreprises regroupant en moyenne une quarantaine de collaborateurs. La décision de migrer ou non se prenant localement. L’objectif est donc de constituer un nouveau stack logiciel qui permette de soulager les entreprises et de mieux valoriser les applications. Dans une démarche qui devrait s’étaler sur 3 ans, la DSI commencera à diffusion un master à partir de juin prochain.

Quelques étapes restent à franchir : Tout est-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Avec Windows 7, considère Douglas Williams, analyste de Forrester dans une note intitulée Windows 7 Succeeds in Raising Awareness, Microsoft doit relever deux défis : « montrer que le nouveau produit est assez performant pour convaincre les utilisateurs - principalement de Windows XP - de changer de système d’exploitation toute en effaçant le mauvais souvenir laissé par Vista ».

Les premiers retours des utilisateurs sur Windows 7 sont plutôt positifs et placent Microsoft sur le chemin de la réussite, mais il reste des étapes à franchir. Rappelons qu’en septembre 2008, Microsoft a dépensé 300 M$ de dollars dans une campagne de publicité pour changer la perception des consommateurs sur Vista. Il est à remarquer sur ce point que l’appellation des tous les systèmes d’exploitation de Microsoft avec le radical Windows peut être à la fois une bonne et une mauvaise chose. Ainsi, lors d’une enquête réalisée par le cabinet Forrester à la fin décembre 2009 - deux mois après le lancement du produit - auprès de 5 000 utilisateurs américains, 10 % seulement des personnes interrogées déclaraient ne pas avoir entendu parler de Windows 7. Et près de 1 utilisateur sur 2 (44%) avaient entendu plutôt des commentaires positifs sur le produit et 29% qu’il facilitait la mise en œuvre du poste de travail.

Mais parmi les obstacles qui restent à franchir, seulement 10 % des personnes interrogées exprimaient un intérêt à acheter Windows 7 dans les six mois.

« Le principal concurrent de Windows 7, poursuit Douglas Williams, n’est pas MacOS, mais bien Windows XP dont 43 % des utilisateurs ne voient pas de raisons particulières d’abandonner XP au profit de Windows 7 ». Une situation étonnante pour un produit introduit sur le marché il y a 9 ans, une éternité en informatique. La question pour Microsoft n’est pas tant de vanter les mérites de Windows 7, mais de convaincre des avantages qu’il apporte par rapport à Windows XP. Sachant qu’en dernier ressort, l’éditeur a, de toutes façons, comme argument final l’arrêt du support qui, pour Windows XP, interviendra en 2014. Après, il serait un peu périlleux pour toute entreprise de conserver un tel produit.

Une migration a priori plus simple : Alors qu’une migration est toujours une opération délicate, celle vers Windows 7 semble avoir été facilitée. Avec les versions précédentes, les entreprises confectionnaient souvent leurs propres outils de migration et construisaient de nombreux masters à déployer ensuite. Windows 7 est doté d’outils et de fait permet de réduire le nombre de masters simplifiant d’autant l’opération.

Parmi les partenaires conviés à célébrer de « demi-anniversaire », Parallels annonçait le lancement de Parallels Desktop Upgrade to Windows 7, un outil censé transformer la migration en une opération presse bouton. Deux solutions sont offertes ; l’une pour la migration sur un PC existant, l’autre, qui sera disponible un peu plus tard, pour une migration vers un nouveau PC, vis un câble de port USB à port USB.

Pour Philippe Rochet, Vice-President Sogeti France, le marché est là et l’accueil a été positif. Windows 7 est considéré comme un formidable vecteur d’activité, d’ailleurs pas seulement lié au poste de travail. Thierry Lanier de Logica France confirme en précisant que les 3 raisons pour passer à Windows 7 sont l’optimisation du poste de travail, l’améliorer des performances des équipes d’administration et la fourniture d’un meilleur service aux utilisateurs.

« Windows 7 est à la fois un cost-killer, mais aussi un Sicob-killer », indiquait-il. Concernant l’activité de l’écosystème, Microsoft rappelait que 1 euros dépensé en licence Windows 7 générait 20 euros de revenus pour les partenaires. Rappelons que 95 % du chiffre d’affaires de Microsoft est réalisé via des partenaires. Les convaincre est donc une nécessité. (Source: ITRmanager.com)