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Publié le : 09/06/2010 08:43:40
Mise à jour le : 04/06/2010 09:58:12
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Windows XP SP2 vs SP3, ces systèmes qui ne veulent pas mourir


Près de 80 % des entreprises utiliseraient encore Windows XP dont la moitié serait encore arrimée à la version SP2 qui ne sera plus supportée par Microsoft à partir de 13 juillet 2010.

A partir de cette date, seule la version SP3 bénéficiera des patches, mise à jour et autres correctifs. D’où une certaine pression qui s’exerce sur les entreprises encore sous SP2 de passer au niveau supérieur.

Alors que les dernières statistiques d’organismes comme NetApplications évaluent la présence d’XP à quelque 63 % des parcs de PC des entreprises, le spécialiste de gestion des risques et de conformité Qualys estime pour sa part que la proportion se situe encore à 80 %  avec la moitié utiliserait toujours la pénultième version XP SP2.

Jusqu’ici rien de très spectaculaire. Le problème tient au fait dans la gestion du cycle de vie des produits commerciaux en vigueur chez Microsoft, cette version arrive à son terme le 13 juillet prochain et qu’elle ne bénéficiera plus du support de l’éditeur.  Le support deviendra alors payant. Les entreprises seront facturées à l’incident. Aux Etats-Unis, Un client qui contactera Microsoft par mail sera facturé 49 dollars et par téléphone 59 dollars.

Entre 12 et 18 mois pour passer à Windows 7 :  Microsoft, notamment via son blog MSRC (Microsoft Security Response Center) conseille donc fortement à ses clients d’installer la version XP SP3 et d’engager activement la migration vers Windows 7. 

Rappelons que Windows XP SP3 a été annoncé en avril 2008 ce qui normalement au retrait du support pour la version précédente, en l’occurrence SP2. Wolfgang Kandek, CTO de Qualys explique que deux ans n’est peut être pas suffisant et indique qu’il serait plus confortable pour les utilisateurs si Microsoft supportait le produit une année de plus. De son côté, Windows XP SP3 sera supporté jusqu’en avril 2014.
Car si le nombre d’entreprises ne passaient pas à XP SP3 ou Windows 7, ce serait autant un problème pour Microsoft que pour les utilisateurs. Un peu comme devoir 100 euros à une banque est un problème pour le débiteur, mais devoir un milliard devient une préoccupation pour le créancier. A signaler que pour les systèmes embarqués de type ATM ou terminal point de vente qui fonctionne sous SP2, le support est opérationnel jusqu’à janvier 2011 donnant un peu plus de temps à leur gestionnaire de se préparer.

Pour ce qui de la migration vers Windows 7, même si Microsoft propose des outils qui la facilite en l’automatisant, il s’agit là d’une opération qui, selon le Gartner, nécessite entre 12 et 18 mois. Puisque beaucoup d’entreprises ont sauté Vista, leur dernière migration de ce type remonte à 6 ou 7 ans. Autant dire que l’expérience n’a sans doute pas vraiment été capitalisée et beaucoup d’entreprises ne sont pas assurées quant à l’approche qu’elles doivent adoptées, explique le Gartner dans une note intitulée Prepare for Windows 7 in Three Phases publiée en octobre 2009 mais dont la problématique n’a pas changé.

Deux temps, trois mouvements : 

La première phrase dite de préparation et d’information consiste à mettre en place l’équipe de projet qui devra être constituée de responsables de toutes les directions métier et des opérationnels de la DSI. S’il est préférable de commencer à installer sur du matériels neufs, le Gartner indique que les matériels depuis le début 2007 (sous l’ère Vista) ne devraient pas avoir trop de problèmes pour supporter Windows 7, puisque ce dernier est plus léger que Windows Vista, à moins qu’elles présentent une configuration très basique.

La deuxième phase regroupe les opérations dites de développement et de tests. Le développement consiste à définir des standards, à faire des tests sur des pilotes et à créer une image qui comprendra les applications, les utilitaires, les logiciels de sécurité et autres outils anti-malware et les outils de communication. C’est, selon le Gartner, cette dernière phase qui est la plus critique dans le processus.
Les tests incluent la définition d’une méthodologie de test permettant d’identifier les problèmes potentiels et de les catégoriser : études d’impact, problèmes et évaluation des risques.
Les tests concernant les applications peuvent être conduites en parallèle avec les tests sur les matériels. Les tests des applications peuvent être classés en 5 catégories :
• Installation
• Fonctionnalités de base
• Fonctionnalités avancées
• Interaction avec le système et les autres applications
• Performance

La troisième phase dite de pilot testing consiste à confronter les utilisateurs au nouvel environnement. Le Gartner préconise d’effectuer des tests sur un groupe relativement restreint ne dépassant pas 50 utilisateurs avant  de passer en phase de production. (Source ITR Manager)