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Publié le : 29/09/2010 08:21:31
Mise à jour le : 24/09/2010 13:11:08
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La Mairie de Marseille standardise sur Windows 7 et OpenOffice


La DSI de la mairie de Marseille a décidé de déployer Windows 7 sur l’ensemble des postes de travail utilisés par ses agents, soit environ 5000 PC. Première conséquence, exit tous les Mac. Dans le même temps, la Mairie finalise le déploiement de la suite bureautique libre OpenOffice en remplacement de Microsoft Office.

Ils sont loin les jours où dans les collectivités locales - on se souvient notamment des cas de Paris et de Munich – seuls les logiciels libres avaient droit de cité. Avec Windows 7, Microsoft effectue un retour en force sur le poste de travail et relance la réflexion que les DSI avaient quelque peu interrompue sur la migration du poste de travail, pour des raisons liées à la crise, à la réduction budgétaire et à une offre - Vista - qui n’apportait pas d’amélioration particulière, sauf au compte de résultat de Microsoft.

La DSI de la Mairie a diffusé une note fin juillet dans laquelle elle indique que « les évolutions technologiques autour du poste de travail, nous conduisent à porter une réflexion particulière au poste de travail de demain ». La décision est simple et radicale : « Windows sera l’OS déployé dorénavant sur les postes de travail ».

La note avance trois raisons principales :
1.      La faible part de marché détenue actuellement par Linux considéré comme un risque quant à sa pérennité.
2.      L’inconvénient d’amener avec Linux un changement d’usage fort pour la majorité de nos utilisateurs alors que nous les sollicitions pour bien d’autres changements prévues (éradication des postes mac, utilisation d’OpenOffice, changement d’outil GroupWare, politique d’impression…)
3.      Notre stock d’applications métier n’utilisant pas les technologies Web indispensables à un portage sous Linux et l’analyse nous portant à penser que les éditeurs fourniront en premier lieu leur version compatible pour Windows 7 avant de proposer celle pour Linux.

La première et la troisième raisons aboutit à un cercle vertueux pour Microsoft et vicieux pour les fournisseurs de logiciels libres. Prendre Windows 7 parce c’est le numéro Un ce qui ne fait que perpétuer cette situation. Il est vrai que depuis longtemps les fournisseurs de Linux sur le poste de travail ont eu leur chance et qu’ils n’ont pas réussi à la saisir. L’exemple des netbook est significatif. Aux tout premiers moments des netbook, nombre de fournisseurs avaient choisi Linux tout simplement parce que Vista était trop gourmand. Mais Microsoft a réussi à rétablir la situation assez rapidement et Windows 7 est désormais l’OS de choix sur ce type de machine.

La pérennité est aussi un sujet dont parle souvent les DSI et sur lesquels il est difficile de se faire un avis : Qui de Windows ou de Linux est le plus pérenne ? D’ailleurs, il ne s’agit pas vraiment de la pérennité des produits, mais plutôt des technologies mises en œuvre. Par exemple, rappelle le site Valhalla, « pour accéder à un ordinateur à distance, Windows utilise par défaut le protocole propriétaire Remote Desktop Control (RDC), tandis que Linux utilise la technologie Virtual Network Computing (VNC) qui repose sur le protocole remote framebuffer (RFB) dont les sources et les spécifications ont été publiées (c’est un logiciel open source).

Il existe des clients RDC et VNC pour Windows, Linux, Mac OS X, et bien d’autres systèmes. Pour autant, la pérennité des deux solutions n’est pas la même : un changement dans le serveur RDC, contrôlé par Microsoft, pourrait rompre la compatibilité avec les clients anciens, sans que l’utilisateur puisse y remédier, alors que le caractère open source de VNC améliore la rétrocompatibilité des clients et des serveurs, et assure qu’elle pourra être restaurée si elle est rompue ».

Quant à l’argument du changement d’habitude imposé aux utilisateurs, l’apparition du ruban avec Office 2007 tord le coup à cette fausse vraie idée.  Ce n’est pas tant changer qui est un problème, mais changer juste pour changer.

Au final, les avantages de Linux (économie de licences, autonomie technique…) ne suffisent pas à contrebalancer l’avantage de Windows 7. Toutefois, est-ce à dire que le choix de Windows 7 n’est pas sans risque ? Sans doute pas, avec notamment « l’intégration du poste de travail dans l’architecture et la mise en compatibilité des applications métier ».

La phase d’étude préalable doit commencer en septembre pour une durée qui n’est pas encore fixée. Simultanément, Windows XP sera déployé et au plus tôt Windows 7 dans la mesure des possibilités. Mais c’est là un travail au long court puisque la phase de déploiement devrait se terminer fin 2014. La DSI pourra alors se pencher sur Windows 8.

OpenOffice en cours de déploiement : Propriétaire au niveau de l’OS n’implique pas nécessairement propriétaire au niveau des applications. La preuve, la Mairie est en cours de finalisation du déploiement d’OpenOffice sur les postes de travail. Le montant annuel des licences d’Office pour les quelque 5 000 postes de travail dépasse les 150 000 euros. Mais la migration n’est pas sans difficulté, notamment parce qu'un nombre important d’applications métier s’appuient sur Office.

Avant de décider la migration, la DSI a réalisé une cartographie des applications pour déterminer celles qui utilisaient la suite bureautique de Microsoft, une opération qui n’est pas sans coût. A ce jour, la migration est réalisée aux trois-quarts et la DSI a fait appel à la SSLL LInagora. (Source ITR Manager)