Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 03/11/2010 09:55:04
Mise à jour le : 30/10/2010 13:19:55
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

Windows Phone 7, ce qu'il faut savoir sur l'OS et les mobiles


Depuis le 21 octobre, la commercialisation des smartphones Windows Phone 7 est ouverte en France. A y regarder de plus près, les sites des trois grands opérateurs se montrent plutôt timides sur le sujet.

Rien sur celui de SFR. Selon un porte-parole de l'opérateur, les mobiles vont arriver progressivement. Sur le site d'Orange, on en est toujours à présenter trois modèles en « avant-première ». Comprenez « pas encore disponibles ». Et sur celui de Bouygues Telecom, nulle trace de Windows Phone 7.

Le soutien des fabricants : Pour autant, Samsung, HTC et LG sont de la partie aux côtés de Microsoft pour soutenir son grand retour sur scène. On pensait HTC entièrement dévolu à la cause Android, mais le lancement de trois terminaux, le jour même du lancement commercial des Windows phone 7, montre qu’il croit au come-back de l’OS. Aux modèles Mozart, Trophy et HD7 de HTC s’ajoutent l’Omnia 7 de Samsung et l’Optimus 7 de LG. Ce dernier lancera un autre modèle d’ici à Noël, baptisé Pacific. Dell et Asus comptent aussi lancer des terminaux Windows Phone 7, mais aux Etats-Unis uniquement pour le moment.

Le cahier des charges fourni par Microsoft est tellement précis que les terminaux ont tendance à tous se ressembler : tous tactiles et au look très semblable. Une remarque qui vaut aussi pour la mécanique, puisque tous carburent au processeur Snapdragon de Qualcomm, à 1 GHz, et tous proposent la même connectivité sans-fil.

Certains se démarquent par la technologie d’affichage, comme Samsung, ou par le nombre de megapixels du capteur photo, comme HTC. Mais globalement, l’utilisateur fera son choix sur des détails. Comme le prix. Le LG Optimus 7 sera vendu 29 euros avec un nouveau forfait ultra complet à 29 euros également qu’Orange lance ces jours-ci pour l’occasion, l'Origami Style.

Windows Phone 7, une technologie de rupture : Exit les menus poussiéreux des précédentes versions, ce système repose sur une interface qui a le mérite de proposer autre chose et non pas une simple copie de ce que font déjà très bien ses concurrents.

Sur l’écran principal, une colonne dynamique composée de hubs, chacun donnant accès à une fonction ou à un service que l’utilisateur souhaite avoir à portée de doigts. Couleurs et emplacements sont personnalisables mais Microsoft est catégorique : « Nous interdisons aux fabricants de mobiles et aux opérateurs d’y mettre une quelconque surcouche graphique. Les hubs font désormais partie de l’identité de Windows Phone 7. » Vers la droite, une flèche mène à une liste déroulante, plus classique, donnant cette fois accès à l’ensemble des fonctions du mobile.

La navigation dans les menus est fluide, et la logique ergonomique est cohérente. En clair, l’utilisateur y prend rapidement ses marques. Avec un bémol, toutefois : Windows Phone 7 gère le multitâche, mais il n’existe aucun système permettant de jeter un œil sur les applis en cours d’exécution. Il faudra les retrouver en appuyant à plusieurs reprises sur le bouton « retour » présent sur tous les mobiles.

Les directives de Microsoft ont été respectées : Microsoft a aussi exigé des fabricants souhaitant exploiter son système que deux autres boutons soient systématiquement présents sous l’écran de leurs appareils : une touche « Windows », pour revenir à l’écran d’accueil à tout moment, et un bouton « recherche » associé au moteur maison Bing, évidemment. Pour la firme, il s’agit de mettre de l’ordre dans le parc de terminaux estampillés Windows en réduisant la marge de manœuvre de ses partenaires.

Les cinq appareils que nous avons pu essayer respectent ainsi à la lettre les directives de Microsoft. Tous, sans exception, intègrent aussi des services inédits ou accessibles auparavant uniquement sur certaines versions du système. Office, par exemple, qui permet de consulter et d’éditer des documents Word, Excel et PowerPoint directement depuis son mobile ou Xbox Live, sorte de Facebook du jeu vidéo disponible sur Xbox, sur PC et aujourd’hui sur l’ensemble des terminaux Windows Phone 7.

Zune, l'iTunes façon Microsoft : Autre service commun à tous les smartphones, le Zune Marketplace est une plate-forme de téléchargement de musique et de vidéo similaire à l’iTunes Store d’Apple. On pourra y acheter des morceaux définitivement, sans DRM, ou s’abonner au Zune Pass. Cette formule, facturée 9,99 € par mois, permet d’écouter sur son mobile ou grâce à n’importe quel navigateur, en streaming, les huit millions de titres du catalogue, et en plus, de télécharger des morceaux en illimité sur son mobile. Les fichiers téléchargés dans le cadre du Zune Pass ne pourront être écoutés que sur un mobile Windows Phone 7 et seront protégés par un DRM locatif. En clair, l’utilisateur ne pourra plus les écouter s’il met fin à son abonnement.

Quelques centaines d'applications sur le Marketplace : Lors de l’inauguration du Marketplace lancé en 2009 avec la précédente version de l’OS, Windows Mobile 6.5, seules 14 applications pouvaient être téléchargées. Pour éviter ce désastre, Microsoft a préparé le terrain en fournissant très tôt aux développeurs les outils permettant de concevoir des programmes. Résultat, on trouvera dans le nouveau Marketplace plusieurs centaines d’applications dès le lancement, dont Allo Ciné, Vente privée, Spotify, Deezer, Facebook, Twitter, etc. Le retard sur l’App Store et l’Android Market reste considérable, mais le départ est encourageant.

Maintenant qu’il dispose d’une plate-forme moderne et séduisante, Microsoft a tout intérêt à favoriser l’arrivée de nouveaux développeurs dans son écosystème. Les 200 000 applications disponibles sur l’iPhone et les 100 000 de l’Android Market ont très largement participé à l’engouement du public pour ces deux plates-formes. (Source l'Ordinateur Individuel - SVM)