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Publié le : 02/12/2010 10:21:24
Mise à jour le : 26/11/2010 11:54:26
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Vingt-cinq ans de Windows pour le meilleur et pour le pire


20 novembre 1985 : Windows 1.0 arrive sur le marché. 20 novembre 2010 : le système d'exploitation de Microsoft est ultra dominant. Retour sur une histoire parsemée de succès… et de déboires.
Avec plus de 90 % de parts de marché, Windows reste de loin le système d’exploitation (OS) le plus populaire au monde. C’était pourtant loin d’être gagné, le

20 novembre 1985, alors que Microsoft met sur le marché Windows 1.0.
Malgré les efforts de Steve Ballmer, l'actuel PDG de l'éditeur qui avait revêtu le costume du vendeur de supermarché pour vanter les mérites de son produit, cette première mouture de l'OS laissera l’industrie informatique indifférente. Il faudra attendre la troisième édition pour le voir décoller.

Vingt cinq ans après la naissance de Windows, 01net.com vous propose de (re)découvrir cette épopée à travers les principaux succès de l’OS, mais aussi de ses échecs les plus retentissants.

Le meilleur :

Windows 3, premier succès commercial

En 1990, Microsoft lance Windows 3.0, qui propose une véritable avancée technique par rapport à ses prédécesseurs. L’interface est beaucoup plus conviviale, avec un gestionnaire de fichiers simple à prendre en main. La mémoire, dont la gestion est désormais plus efficace, atteint 16 Mo, ce qui améliore les performances du système. Windows 3.0, premier succès commercial de Microsoft, s’écoulera à plus de 10 millions de copies.

En 1992, Microsoft publie Windows 3.1. La résolution d’écran passe à 1 024 x 768 pixels, avec des couleurs en 24 bits, et Windows gère les lecteurs de CD-Rom. Windows 3.1 séduira les particuliers mais également les entreprises.

La technologie NT fait ses preuves

1990 : Microsoft décide de développer une architecture spéciale pour l’univers professionnel. Baptisée Windows NT (pour new technology), elle se veut multitâche, multiutilisateur et multiprocesseur. Windows NT 3.1 voit le jour en 1993. L’architecture se révélera très robuste et jouira d’une grande durée de vie.
NT servira de base à Windows 2000 Professional puis à Windows XP dans ses éditions pro comme grand public. « NT est une de nos plus belles réussites techniques et stratégiques », estime aujourd’hui Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations de Microsoft France.

Microsoft négocie le virage d'Internet

Au milieu des années 1990, Internet commence à faire parler de lui. Microsoft est d’abord dubitatif. Windows 95 offre une prise en charge du réseau encore balbutiante. Mais, avec Windows 98, la firme de Bill Gates prend le virage d'Internet. L'OS intègre le protocole TCP/IP, et le navigateur Internet Explorer (IE) est fourni avec lui, ce qui sera reproché à l'éditeur. Windows 98 intègre également l’outil de messagerie Outlook Express. « Nous avons contribué à l’explosion d’Internet », se félicite aujourd’hui Marc Jalabert.

Windows équipe plus de 90 % des ordinateurs dans le monde

Dès 1993, Windows est l’OS le plus utilisé dans le monde. Il occupe alors 90 % du marché des systèmes d’exploitation. Il continuera de gagner des parts de marché jusqu’en 2007, avec un pic à 95 % de PC équipés. Vista entraîne un léger recul et, en novembre 2008, Windows passe même sous les 90 %. Une baisse de popularité qui profite notamment à Mac OS. Windows 7 permettra à Microsoft de reconquérir une partie du terrain perdu. Aujourd’hui, la famille Windows occupe environ 91 % du marché (Source : Net Application).

XP, l’OS le plus durable de l’histoire de Windows

Commercialisé en 2001, Windows XP est l’OS de Microsoft qui aura vécu le plus longtemps. Indétrônable durant des années, il est resté sur le marché pendant une décennie. Il aura connu l’émergence des virus et autres codes malveillants et le développement du multimédia, aura été visé par la condamnation de la Commission européenne et aura résisté à son successeur, Vista.
Windows XP aura même soutenu Microsoft face à la concurrence de Linux sur les netbooks. A ce jour, il s’agit de l’OS le plus important de l’histoire de la firme.

Windows 7 corrige le tir

Après les déboires de Vista, Microsoft mise sur Windows 7 pour redresser la barre. Sorti en octobre 2009, le système reprend les avancées de son prédécesseur en matière d’interface graphique et de sécurité mais offre un niveau de performances sans comparaison, grâce à un gros travail d’optimisation.
L’accueil du public est positif. Windows 7 affiche le taux d’adoption le plus élevé de tous les OS Windows. En octobre 2010, il occupe un peu plus de 17 % du marché (source : Net Application). « Six mois après le lancement, 100 % (environ 18 000) de nos partenaires OEM vendaient des PC Windows 7, contre 70 % pour Windows Vista à une période comparable », explique Microsoft sur le blog de Windows. En un an, l’OS sera écoulé à quelque 240 millions de copies, un record pour l’éditeur.

Le pire :

Un démarrage laborieux

20 novembre 1985. Microsoft lance Windows 1. Steve Ballmer anime alors lui-même une publicité pour le nouvel OS, dans un style inimitable. La première version de Windows présentant de nombreux bugs, l’éditeur commercialise en fait directement la version 1.01.
Techniquement, il s’agit surtout d’une couche graphique ajoutée à MS-DOS. La navigation à la souris remplace ainsi les lignes de commandes. Les fenêtres d’applications ne se chevauchent pas encore et apparaissent simplement côte à côte. Il faudra attendre 1987 et Windows 2.0 pour que les fenêtres se superposent enfin.
Les deux premières versions de Windows sont de relatifs échecs commerciaux. De plus, Apple attaque Microsoft pour violation de la propriété intellectuelle au sujet notamment des fenêtres, mais aussi de la corbeille et des menus déroulants. Le procès durera jusqu’en 1993 et sera finalement gagné par Microsoft.

Bug et attaque en justice pour Windows 98

La première présentation de Windows 98 par Bill Gates est restée célèbre pour l’apparition surprise d’un écran bleu d’erreur en pleine démonstration sur CNN ! Puis, Windows 98 sera au cœur d’une bataille judiciaire. L'OS intègre par défaut le navigateur Internet Explorer 4, ce qui n’est pas du goût de Netscape, qui attaque Microsoft en justice, en 1998. Une vingtaine d’Etats américains jugent également l'intégration d'Internet Explorer contraire à la réglementation sur la concurrence. En 2001, un accord à l'amiable est conclu entre Microsoft et la justice américaine.

Windows épinglé par la Commission européenne

La justice européenne va également attaquer Microsoft pour abus de position dominante sur le marché des OS. Cette fois, c’est l’intégration de Windows Media Player au sein de Windows XP qui sera l’un des principaux griefs. Au mois de mars 2004, la Commission européenne condamne l’éditeur à une amende de 497 millions d'euros pour violation des règles sur la concurrence.
Microsoft doit notamment fournir une version de Windows débarrassée du lecteur multimédia, en plus des versions classiques. Il sortira Windows XP Edition N au même prix que la version complète. Sans surprise, ce système ne connaîtra aucun succès. Les constructeurs continueront surtout de proposer Windows avec Media Player.

Incompatibilité record pour le SP2 de XP

Attaqué pour les trop nombreuses failles de sécurité de Windows, Microsoft décide au début des années 2000 de prendre un virage sécuritaire. En août 2004, il publie le Service Pack 2 de Windows XP. Cette mise à jour renforce considérablement la sécurité du système d'exploitation en activant notamment le pare-feu par défaut.
La fermeture des ports réseau entraîne cependant une longue série de problèmes techniques, principalement dans les entreprises. A sa publication, l’installation de Windows XP SP2 provoque des dysfonctionnements avec plus de 200 logiciels du marché. Une cinquantaine cesse carrément de fonctionner.

Le système anti copie de Windows attise les critiques

Fatigué par le piratage de Windows, Microsoft renforce en 2005 la protection de son OS. L’éditeur déploie alors un nouveau dispositif, le Windows Genuine Advantage (WGA). Il permet d’authentifier volontairement sa copie de Windows. Pour inciter les utilisateurs, Microsoft va d’abord proposer des offres préférentielles.
Ensuite, WGA deviendra de plus en plus coercitif, avec notamment la fonction « Notifications », apparue en 2006. Elle affiche à l'écran des messages intempestifs du type : « Cette copie de Windows n'est pas originale. Vous devez être victime d'une contrefaçon de logiciel. » En 2006, ce système fait l'objet de poursuites judiciaires, car Microsoft l'a présenté comme une mise à jour prioritaire. Les procédures seront abandonnées en février 2010.

Vista, l'usine à gaz

En janvier 2007, Bill Gates présente Windows Vista comme le successeur de XP. Mais l’OS est truffé de bugs dont certains accaparent inutilement des ressources système. Le transfert de fichiers est par exemple jusqu’à trois fois plus long qu'avec Windows XP. Le nouvel OS s’écoule tout de même, grâce à la vente liée de Windows avec les nouveaux PC.
Mais Vista reste très impopulaire. En 2007, le patron d’Acer, Gianfranco Lanci, n’hésite pas à déclarer que le système d'exploitation de Microsoft « déçoit toute l'industrie ». L’adoption par les entreprises est très faible. De grands constructeurs de PC comme Lenovo vont continuer à proposer des ordinateurs équipés de Windows XP jusqu'en 2009, sous la forme de CD - pour migrer de Vista vers XP -, « downgrade CD ». (Source : 01 net)