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Publié le : 04/02/2011 08:50:20
Mise à jour le : 29/01/2011 13:52:36
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Entre Windows et Open Source, le cœur de la Commission ne balance pas


« Faites ce que je dis et pas ce que je fais », telle semblerait être la maxime de la Commission européenne si l’on en croit un article publié par le New York Times (European Commission of Two Minds on Software Purchases?). D’un côté, la Commission se fait l’ardent défenseur des standards ouverts et de l’open source et, de l’autre, elle aurait acté la migration de quelque 36 000 postes de travail de Windows XP vers Windows 7.

Une équipe de projet a entériné le 15 décembre dernier la décision de migrer les 36 000 postes de travail utilisés par la Commission européenne, le Parlement européen et les 45 agences européennes de Windows XP vers Windows 7. Cette information aurait été obtenue par l’International Herald Tribune. Cette opération qui prolongerait l’utilisation de Windows pour deux années supplémentaires couterait environ 4,5 millions d’euros par an. Le NYT indique que la personne en charge de ce dossier Francisco Garcia Morán et qui a préparé cette recommandation n’a pas souhaité commenter cette décision.

Un jour plus tard, la Commission s'est engagée à adopter « une communication établissant une stratégie d'interopérabilité européenne (EIS) et un cadre d'interopérabilité européen (EIF), deux éléments clés qui encouragent l'interopérabilité entre les administrations publiques » (Vers l'interopérabilité pour les services publics européens). Ce document conseille vivement aux gouvernements et autres collectivités publiques de faire l’acquisition de logiciels open source qui s’appuient sur des standards ouverts.

« Tant l’EIS que l’EIF distinguent plusieurs niveaux d’interopérabilité: juridique, organisationnelle, sémantique et technique. Si tous ces niveaux sont importants, des progrès sensibles ont d'ores et déjà été réalisés sur le plan de l'interopérabilité technique, grâce à l’internet et aux travaux des organismes de normalisation et autres, qui vont dans le sens de l'ouverture, de la réutilisation des informations et de la concurrence », explique le communiqué de presse publié à l’occasion.

Mais ce double discours n’est pas réservé à la seule Commission. On se souvient de la décision de la mairie de Marseille de standardiser tous ses postes de travail sur Windows 7 (La Mairie de Marseille standardise sur Windows 7 et OpenOffice).

La Commission, par la voix de Michael Mann, porte-parole de Maros Sefcovic, Vice-Président de la Direction Générale de l’Informatique (DG Digit), explique qu’elle utilise des logiciels open à tous les étages, plus de 250 produits issus de fournisseurs tels que Red Hat, Atlassian et Balsamiq Studios. Des éditeurs majeurs comme on peu en juger exception faite de Red Hat.

Selon le compte-rendu de la réunion du 15 décembre, l’équipe de projet avait considéré deux options : mise à niveau vers Windows 7 ou migration vers une suite de logiciels open sourcing. Une analyse de type coût/bénéfice menée par la DG Digit aurait démontré qu’une mise à niveau vers Windows 7 aurait coûté moins cher aux contribuables. Des participants auraient remis en question l’idée de migration sans que soit lancé un appel d’offres. La DG Digit aurait proposé d’utiliser la procédure dite negotiated procedure qui permet à la Commission d’acheter un logiciel auprès d’un seul vendeur. (Source: InfoDSI)