Vos applications passeront-elles le cap fatidique de 2014 ?
Sogeti monte un centre spécifiquement dédié au portage des applications XP vers Windows 7. Objectif : préparer 2014, la date de fin de support de Windows XP.
C’est à Bombay que Sogeti bâtit un nouveau centre de services pour ses clients mondiaux. Sa vocation est unique : porter les applications développées pour les anciennes versions de Windows et qui ne pourront pas s’exécuter sur Windows 7.
« Aujourd’hui, la majorité de nos clients a fait le choix de basculer sur Windows 7. Ils déploieront entre le deuxième trimestre 2011 et l'année 2012 », argumente Yves Tapia, responsable de l’offre poste de travail chez Sogeti. « Il ne s’agit pas seulement du renouvellement des parcs de PC, mais de vraies problématiques d’applications métier développées pour IE6, et de portabilité d’application XP. » 2014 sera une date clé pour nombre d’entreprises, puisque quelque soit le contrat de licence souscrit, XP ne sera plus alors supporté par Microsoft.
Virtualisation ou portage ?
Pour une part, la virtualisation Hyper-V constituera une solution pour exécuter ces applications sur un poste Windows 7, comme le souligne Yves Tapia : « Toutes les applications métier développées en interne par les entreprises pour les clients IE6 vont demander une bonne part de réécriture. On peut les faire fonctionner dans une bulle virtuelle, sur une image Windows xp et sur Internet Explorer 6 jusqu’à la fin de vie de l’application, le temps de la réécrire. »
Pour les applications natives Windows, Sogeti propose les services d’un nouveau centre de développement qu’elle crée à Bombay, en Inde. Celui-ci dédiera 20 personnes au portage des applications Windows vers Windows 7. Toutefois, il ne s’agit pas vraiment de réécriture complète, mais de faire fonctionner l’application sur Windows 7 au moyen de l’outil Apptitude de l'éditeur App-DNA. Celui-ci leurre l’application dans le but de la faire fonctionner sur un OS pour lequel elle n’a pas été conçue : « Les applications seront compatibles en l’état, à hauteur de 80 %, 20 % d’entres-elles le pourront au prix de quelques adaptations, les autres devront être réécrites », conclut Jacques Benassis, directeur national de l’infrastructure Sogeti. (Source: 01 net)