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Publié le : 31/05/2011 10:30:38
Mise à jour le : 27/05/2011 11:44:33
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Bataille par robots interposés entre Google et Microsoft


L'annonce n'a pas fait les gros titres, mais Google a dévoilé Rosjava, un système de contrôle de robot open source qui défie directement Microsoft

Parmi les nombreuses annonces réalisées par Google lors de sa dernière conférence développeurs Google I/O, l’une d’elle est plutôt passée inaperçue, sauf par les passionnés de robotique, celle du lancement de ROSjava.

ROS est un méta système d’exploitation open source qui permet de contrôler relativement simplement un robot compatible. Avec ROSJava, Google en propose une implémentation Java sur… Android bien évidemment ! Voilà qui pourrait bien faire décoller la robotique de loisir, pour l’instant réservée à des hobbyistes fortunés.
Microsoft est dans la place depuis 2006 : Microsoft est officiellement positionné sur ce marché depuis 2006 avec son Robotics Studio, rebaptisé en 2008 Robotics Developer Studio. Sa solution exploite bien évidemment les briques de développement Microsoft, à savoir Visual Studio et ses langages C# et VB.NET.

Plusieurs robots sur le marché sont compatibles avec la plate-forme de Microsoft, à commencer par les Lego Mindstorms NXT, le Nao du Français Aldebaran, l'aspirateur iRobot et encore le Segway RMP.

ROS, une plate-forme open source devenue la référence : Directement issu de la prestigieuse université de Stanford, ROS (pour Robot Operating System) n’a été lancé qu’en 2007, mais connaît aujourd’hui un vrai succès parmi les communautés de passionnés de robotique, et tout particulièrement dans l’enseignement. Le nombre de robots, bras articulés, drones et voitures automatiques (sic) pouvant être programmés avec Ros est impressionnant.

Parmi les nombreuses sociétés qui contribuent au développement de la plate-forme, Willow Garage, la société qui a créé l’étrange PR2, partenaire de Google dans le portage de ROS et Java pour Android.

Google veut coupler robotique et cloud : Ce portage permettrait de voir se multiplier des robots Android sur le marché si les industriels suivent l’initiative de Google. Mais cette dernière va bien au-delà d’un simple portage Android. En effet, Ryan Hickman, chef du projet chez Google, a évoqué l’appel des Android Open Accessory API depuis ROSjava. Tous les périphériques habituellement gérés par Android sur un smartphone deviennent accessibles depuis le robot : l’écran tactile, le microphone, le haut-parleur, les gyroscopes, la mémoire, le processeur. De quoi stimuler l’imagination des développeurs.

Mais Google ira beaucoup plus loin en exploitant des services cloud fournis par le robot de Google lui-même : la reconnaissance d’objets avec Goggles, les services de géolocalisation, de reconnaissance vocale, de traduction et de reconnaissance de caractère, autant d'outils online qui ajouteront de l'intelligence au robot.

Ryan Hickman a ainsi déclaré sur Google I/O : « Le cloud rendra les robots plus intelligents, ça commence avec un hardware sur étagère : mobiles, tablettes, le tout disposant d’un même jeu d’API. C’est ce qui permettra de résoudre tous les problèmes que la robotique n’a pas résolus auparavant, car les bases sont maintenant jetées », ajoute le chef de projet, qui conclut : « Utiliser le cloud nous octroie une mémoire et une puissance CPU illimitées. Vous ne devez pas être restreint en termes de puissance disponible sur le robot : vous envoyez les données sur le cloud et avez à votre disposition jusqu’à dix datacenters ! »

Le Français Gostai espère voir le marché décoller : Ce que Google nomme le Cloud Connected Robot, le Français Gostai l’avait inventé et démontré voici quelques années avec sa plate-forme Urbi, elle aussi open source.

Son créateur, Jean-Christophe Baillie, commente l’annonce Google : « Nous avons développé des pilotes, notamment avec SFR, pour tester l’usage du cloud en robotique. C’est techniquement très prometteur, mais pour l’instant ce domaine souffre de l’absence d’un marché de masse qui pourrait faire baisser les coûts. En cela, Google n’est pas véritablement un concurrent pour nous, mais peut être le moyen de faire décoller le marché. Notre plate-forme est open source, fonctionne sur Windows et Linux et on regarde Android. Si le besoin se fait ressentir de nous y adapter, nous le ferons, ce n’est pas un point technique complexe. Ce que nous sommes en mesure d'apporter aux industriels et que Google ne fera pas, ce sont des développements spécifiques pour leurs robots et un support étroit. » Outre son système d'exploitation Urbi, Gostai commercialise le Jazz, depuis décembre 2010. (Source 01 net)