Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 17/07/2011 11:18:31
Mise à jour le : 15/07/2011 11:55:54
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

Comment Microsoft veut entraîner ses partenaires vers le cloud


A l’occasion de sa conférence partenaires annuelle, l’éditeur redouble d’efforts pour séduire son écosystème et l’inciter à adopter sa stratégie cloud. Une tâche loin d’être facile.

« 680 000 partenaires dans le monde, générant 580 milliards de dollars par an. Un dollar de licence Microsoft produit plus de huit dollars de revenus à ses partenaires »

Comme chaque année, les messages superlatifs pleuvent à l’occasion de la Microsoft Worldwide Partner Conference (WPC 2011), qui a eu lieu du 10 au 14 juillet à Los Angeles. C’est normal, il s’agit pour l’éditeur de galvaniser les troupes, de motiver l'ensemble de son écosystème. Le grand thème de cette année était, évidemment, le cloud.

Un nouveau modèle économique qui inquiète : Disposant désormais d’une gamme assez complète dans ce domaine  – Office 365, Azure, Dynamics, Intune, Navision, etc. –, l’éditeur s’attaque maintenant à une tâche autrement plus ardue : inciter les partenaires à adopter le modèle cloud. Pas facile, en effet, de convaincre un partenaire qui a passé des années à vendre des licences logicielles et à facturer des services d’installation et d’intégration, de tirer un trait là-dessus pour revendre des logiciels en ligne prêts à l’emploi. Quelque part, il doit se sentir un peu floué et inutile.

Microsoft marche sur des œufs, puisqu'il est totalement dépendant de son écosystème, qui lui rapporte 95 % de ses revenus. Et il n’est pas étonnant qu’il ait adopté, depuis plusieurs années, une stratégie de migration douce baptisée « Software + Services ». Le but étant de préserver l’ancien business autant que possible, tout en développant le nouveau, basé dans le cloud.

Plusieurs études commanditées par l’éditeur viennent renforcer cet argumentaire. Selon IDC, « les partenaires Microsoft seront dans la position enviable de pouvoir proposer les deux types de solutions, traditionnelle et cloud ». Et selon Forrester, les ISV qui s’appuient sur Azure ont « la possibilité de gagner de nouveaux clients et d’augmenter leur chiffre d’affaires ».

Mais il n’empêche : comment les partenaires vont-ils, concrètement, compenser la perte de revenus liés à l’intégration ? « Beaucoup de nos partenaires se posent cette question et il est vrai qu’une partie des services d’intégration disparait. Néanmoins, le cloud apporte aussi tout un ensemble de services qui n’existaient pas avant », rassure Gwenael Fourré, directeur marketing partenaires chez Microsoft France.

Des nouveaux services comme relais de croissance ? Selon le responsable, les services cloud permettent de se positionner sur au moins trois types de services :
1)      Les études d’opportunités : quelles applications faut-il porter dans le cloud ? Quelle méthodologie appliquer ?…
2)      Les services techniques : migration des données, migration des infrastructures…
3)      L’accompagnement des utilisateurs : formations, conduite du changement…
Le problème, c’est que ces services ne semblent pas durables dans le temps. Une fois passée la phase d’émergence du cloud, les entreprises auront-elles encore besoin d’études d’opportunités et de services d’accompagnement ? A terme, les partenaires Microsoft devront sans doute effectuer la même transition que les DSI dans les entreprises : s’éloigner des aspects techniques pour se rapprocher des problématiques métier. (Source 01 net)