Windows | Windows Server | Active directory | Exchange | SharePoint | SCCM | SCOM | Hyper-V | App-V
ACCUEIL Facebook Twitter Linked In Viadeo Flux RSS
Actualités suivantes

Actualités précédentes
Nouvel outil de diagnostic sur Office 365
Nombreux départ à Microsoft
Cortana aura du retard sur Android
Que vaut vraiment la Microsoft Surface 3?
Microsoft tente de réduire l'écart avec Sony


Publié le : 16/09/2011 14:43:22
Mise à jour le : 10/09/2011 16:12:32
Catégories :


Version imprimable

Auteur(s)

Eric Boustouller, président de Microsoft France : « Les PME représentent une opportunité extraordinaire »


Eric Boustouller, président de Microsoft France et vice-président de Microsoft International, expose la stratégie de catalyseur de l'éditeur de Redmond.

Pourquoi investir dans le tissu français de la création de logiciels ?

A partir d'une certaine taille, tous les éditeurs ont intérêt à créer un environnement d'entreprises qui font vivre leur technologie : éditeurs d'autres logiciels et de sites Internet, intégrateurs, sociétés de services informatiques et télécoms, constructeurs... Dans notre cas, il s'agit de faire vivre l'écosystème Microsoft autour du mobile, de la console de jeux, du PC, des tablettes, du « cloud computing »... Il serait inconcevable pour nous d'exiger que nos partenaires s'appuient exclusivement sur nos technologies : nos environnements sont ouverts et interopérables. Ce qui compte, c'est créer la dynamique dans les logiciels et les services. Ce ne sont pas là des vains mots : en France, quand Microsoft réalise 1 euro de chiffre d'affaires, les PME de notre écosystème en engrangent 9. Et chaque emploi chez nous conduit nos partenaires à en créer presque 200 : notre présence en France a généré près de 300.000 emplois indirects. Nous avons une conscience aiguë de ce rôle de catalyseur de croissance pour les PME du logiciel et les start-up autour de nous et des responsabilités que cela implique.

Concrètement, quelles sont vos actions envers les PME du logiciel ?

Pour les SSII et les éditeurs les plus développés, nous créons des équipes spécifiques pour les accompagner au plan technique, marketing et commercial. Nous coordonnons nos stratégies de développement en France et à l'international, en formulant des « business plans » communs et en leur donnant accès à nos laboratoires. Par ailleurs, nous avons mis au point des programmes de soutien aux start-up qui regroupent aujourd'hui plus de 1.000 jeunes pousses françaises. BizSpark, un programme mondial de Microsoft, les met en relation avec nos partenaires : investisseurs, sociétés de services... et surtout clients, en France comme à l'international. La caution technique de Microsoft peut offrir aux start-up un marchepied fantastique ! Pour les 200 jeunes pousses qui travaillent déjà à l'international, nous leur consacrons un référent technique, qui les aide à développer des applications. Et le programme Idées, que nous avions lancé en 2005, nous permet de concentrer nos ressources sur une vingtaine de leaders mondiaux potentiels.

Quel regard portez-vous sur les PME au sens large ? Savez-vous que la moitié à peine des PME françaises utilisent un e-mail professionnel ?

Les PME, c'est le Graal des éditeurs de logiciels : le moment où elles s'ouvriront toutes au numérique représentera une opportunité extraordinaire, aussi bien pour elles que pour notre industrie. Imaginez le bond de performances, de croissance, d'accès aux marchés internationaux, de créations d'emplois que cela représente ! Or nous approchons d'un moment charnière : le numérique devient de plus en plus accessible, avec la consumérisation des usages et le « cloud computing ». Les logiciels proposés comme des services, sans avoir à se préoccuper d'infrastructure, ne sont que le début. Dans les années qui viennent, les interfaces naturelles, le multi-écrans, les objets communicants, l'explosion des données, la gestion communautaire et collaborative vont à nouveau changer la donne.  (Source Les Echos)