Carte à puce
Au départ simple support d'authentification passif, la carte à puce passe peu à peu au statut d'«ordinateur de portefeuille» en méritant, au passage, son nom américain de smart card. Son processeur est passé d'une architecture 8 bits à une architecture 16 bits. Sa capacité mémoire, réduite à 8 ou 16 Ko, a été étendue au-delà de 2 Mo par l'utilisation de mémoires de type Flash, au départ sur les cartes SIM des téléphones mobiles. C'est d'ailleurs le secteur de la téléphonie mobile qui a été le plus moteur en termes de développement de nouvelles applications ( authentification, paiement, support d'informations, etc. ) sur carte à puce. Jusqu'à l'arrivée du WAP, le serveur remettant la main sur les applications, et la carte à puce reprenant son rôle premier d'authentification – puisque le téléphone intègre lui-même le microbrowser ( navigateur allégé ) dont il a besoin – avec, toutefois, la capacité de stocker des informations de paramétrage des applications.