Présentation d'Exchange Server 2010
L’évolution de l’architecture
Exchange 2010 rompt ainsi avec l’architecture d’administration des bases de données que l’on connaissait depuis de nombreuses années sur Exchange.
Sous Exchange 2010, il n’y a plus de groupes de stockage et la gestion des bases de données se fait de manière centralisée au niveau de l’organisation, à partir du nœud « Configuration de l’organisation\Mailbox » et non plus à partir du nœud « Configuration des Serveurs » sur chaque serveur.
On pourra dorénavant stocker jusqu’à 100 bases de données par serveur !
Le moteur ESE (Extensible Storage Engine) a lui aussi été amélioré et, même s'il n’est toujours pas basé sur le moteur de SQL Serveur, ses performances ont été améliorées aussi bien en réduisant le nombre d’accès I/O (infrastructure disque nécessaire moins coûteuse) qu’en optimisant le mécanisme de la réplication pour la prise en charge de DAG.
Concernant le suivi des messages, lorsqu’ils sont envoyés à un server Hub Transport Exchange 2010, ils sont stockés dans la base de données de Transport jusqu’à ce que le prochain serveur confirme le succès du transfert. Il est alors possible de mesurer les temps de latence des transferts entre chaque serveur.
Les clients MAPI (Outlook) se connectent quand à eux dorénavant aux rôles Client Access Server et non plus au rôle Mailbox. Cela simplifie la sécurisation de l’infrastructure Exchange car il n’est plus nécessaire de permettre aux clients d’accéder en direct au serveur Mailbox qui contient les données, d'autant plus que le protocole MAPI utilise le protocole RPC et son affectation dynamique des ports, ce qui était compliqué à protéger à l’aide d’un firewall classique.